Pourfaire face aux prix élevés des carburants, plusieurs opérations ont lieu actuellement en stations. L’enseigne E.Leclerc, mutique à ce
Société Le groupe Total et le groupement Leclerc ont annoncé vendredi leur intention de répercuter à la pompe une éventuelle baisse des cours du pétrole qui suivrait la décision des pays de l'AIE de puiser dans leurs stocks, comme l'a demandé le ministre de l'Energie Eric Besson. Le groupe Total et le groupement Leclerc ont annoncé vendredi leur intention de répercuter à la pompe une éventuelle baisse des cours du pétrole qui suivrait la décision des pays de l'AIE de puiser dans leurs stocks, comme l'a demandé le ministre de l'Energie Eric Besson."Nous pensons, nous espérons que cette mesure de l'AIE, ndlr aura un impact positif sur les prix, et nous ne manquerons pas de la répercuter sur le prix à la pompe, bien sûr", a déclaré à l'AFP une porte-parole de Total."La question est de savoir en combien de temps il faut que les stocks soient délivrés, ça ne peut pas se faire d'une heure à l'autre", a-t-elle ajouté."On va rendre la baisse immédiatement applicable dès lundi" avec une réduction "de 1 à 3 centimes par litre, ndlr selon la rotation des stocks", a par ailleurs indiqué à l'AFP Michel-Edouard Leclerc, patron des centres du même nom. Le groupement vend 12% du gazole en France, a-t-il après l'annonce de l'AIE, les cours du brut ont perdu 7 à 8 dollars par baril et étaient vendredi environ 5 à 6 dollars en-dessous de leurs niveaux de mercredi, a rappelé à l'AFP Jean-Louis Schilansky, président de l'Union française des industries pétrolières Ufip."Cela correspond à une baisse de 2 à 3 centimes d'euro par litre si les prix du brut se maintiennent à ce niveau", a-t-il poursuivi. Cette baisse devrait selon lui se répercuter aux prix à la pompe "mécaniquement" dans le courant de la semaine prochaine."L'ensemble du marché va répercuter cette baisse de prix si elle se maintient", a assuré M. Schilansky. "Que le ministre insiste, soit, mais c'est le mécanisme de fonctionnement du marché qui veut cela", a-t-il revanche, a souligné le président de la fédération patronale, la décision de l'AIE "ne change pas fondamentalement l'équilibre offre/demande du marché". "Si la Chine continue à consommer comme elle le fait, les prix du brut repartiront à la hausse ou au moins se stabiliseront", a-t-il la même manière, "à un moment donné, les pays membres de l'AIE devront restocker et racheter les 60 millions de barils" qu'ils vont introduire sur le marché, a rappelé M. Schilansky "cela créera à ce moment une nouvelle tension sur le marché", a-t-il les 28 pays membres de l'Agence internationale de l'énergie AIE ont annoncé leur décision de puiser 60 millions de barils dans leurs stocks "afin de répondre aux perturbations affectant l'approvisionnement en pétrole en provenance de Libye".Le ministre de l'Energie Eric Besson a demandé jeudi à Total et aux autres distributeurs de carburants de répercuter à la pompe l'impact de la décision de l'AIE. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement Pétrole Total et Leclerc répercuteront à la pompe la baisse des cours
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Prixdu pétrole chez leclerc : Prix du pétrole chez leclerc / e leclerc vendra du. En 2 semaines, le m3 de fioul a augmenté d'environ 35 €. Sur ce site internet, nous savons qu'il peut être fastidieux de qu'elle se révèle neuve ou d'occasion, nous vous donnons la possibilité d'acquérir une poêle à pétrole leclerc à prix

l'essentiel Les prix du carburant à la pompe ont tous dépassé les 2 euros le litre cette semaine. Entre le prix du pétrole brut, les marges et les taxes, qui bénéficient de la flambée des prix ? La Dépêche vous répond. 2,30 € voire 2,40 € le litre de gasoil les prix du carburant ont atteint, cette semaine, des niveaux jamais connus. Alors que des stations-service vendaient encore le litre d'essence à moins de 2 € le lundi 4 mars, les prix à la pompe ont subi une violente augmentation dans la semaine. Les prix des carburants sont en hausse continue depuis un an. Cette tendance a été fortement accentuée par la guerre en Ukraine. La Russie est en effet le second producteur mondial de pétrole et en France un quart du gasoil vient de Russie. À qui a profité cette soudaine hausse des prix du carburant ? Pour répondre à cette question, prenons l'exemple du dernier relevé officiel de prix de l'Union française des industries pétrolières, en date du lundi 7 mars. Le litre de gazole était à 1,88 € et le litre de sans-plomb 95 à 1,89 €. La décomposition des prix reste valable pour les prix actuels. L'État, le grand gagnant Comme on peut s'en douter, la plus grande partie du prix payé pour un litre d'essence revient à l'Etat. Il comprend la TVA, la TICPE ex-TIPP, taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques et la TVA sur la TICPE. Toutes ces taxes représentent 49 % du prix du litre de gazole et 53 % du litre de sans-plomb 95. Une faible part revient à la région elle représente 2,2 % de la part que représente la TICPE. Ainsi, sur un litre de gazole à 1,88 €, 0,013 € revient à la région Occitanie. Sur un litre de sans-plomb 95, la région perçoit 0,015 €. Le second poste qui compose un litre de carburant est le prix du pétrole en lui-même. Dans notre exemple, il représente 41 % d'un litre de gasoil et 36 % d'un litre de sans-plomb 95. Vient ensuite le coût de la distribution pour acheminer le pétrole de la raffinerie à la station-service. Pas de jackpot pour les stations Et les stations-service dans tout ça, combien perçoivent-elles sur un litre de carburant ? Vraiment pas grand-chose à en croire l'UFIP, l'union française des industries pétrolières "Les marges de distribution permettent de couvrir la logistique, la distribution, les stations-service... et là-dessus, les distributeurs touchent un centime par litre. Tout le reste sert à couvrir les coûts de production, les coûts de revient et les frais variables." Selon l'UFIP, les distributeurs ont peu de marges de manœuvre pour faire baisser les prix "La France représente 1 % de la consommation mondiale de pétrole, les distributeurs français n'ont donc pas de marge de manœuvre sur le brut, et pas beaucoup plus sur les coûts de distribution." Difficile, selon eux, de ne pas répercuter la hausse des cours sur les automobilistes.

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Publié le 18/09/2019 à 1435, Mis à jour le 08/03/2022 à 0912 Ces derniers temps, la reprise économique et les incertitudes sur les approvisionnements russes en Europe ont conduit à une hausse des cours du pétrole sur les marchés. LIONEL BONAVENTURE/AFP Si la hausse du cours du pétrole sur les marchés a fait bondir le coût des carburants, une partie importante de la note finale payée par les consommateurs vient des taxes imposées par l’État. C’est un sujet tendu, prompt à susciter la colère des millions d’automobilistes français. Depuis le début de l’année, le prix à la pompe ne cesse d’augmenter, grevant les portefeuilles des ménages. Le gouvernement surveille de près ce sujetnous apporterons une réponse à tous les Français qui sont les plus touchés par la crise. [...] Mais ce ne sera pas un quoi qu’il en coûte qui consisterait à verser de l’essence sur un incendie», a nuancé le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, précisant que les mesures seraient ciblées».De leur côté, les oppositions avancent également des propositions, demandant qui un effort des distributeurs, qui une baisse des taxes sur le carburant, qui un gel des lire aussiEssence ou diesel où trouver le carburant au meilleur prix près de chez vous?Car si la hausse actuelle des prix est due à l’augmentation du coût du baril de Brent sur les marchés internationaux ainsi qu’au conflit faisant rage en Ukraine, les autorités peuvent difficilement agir sur cette partie du coût. Elle évolue en fonction du coût de la matière première, qui fluctue selon la conjoncture, d’une part, et la production, d’autre part. Ces derniers temps,la reprise économique et les incertitudes sur les approvisionnements russes en Europe ont ainsi conduit à une hausse des cours sur les marchés. Le baril de Brent est grimpé à 86,51 dollars, en janvier, son plus haut niveau depuis des années. Et son prix sur les marchés a continué de flamber, depuis, atteignant 122 dollars, début mars. De quoi alourdir considérablement la facture finale pour les distributeurs et le ce premier élément, qui pèse environ 40% du prix totald’un litre de diesel, s’ajoutent les coûts liés au raffinage du pétrole brut, ainsi que les coûts de transport, de stockage et de distribution du produit endossés par les industriels. Ces derniers sont pris en compte par les distributeurs afin d’établir le prix final. Enfin, les entreprises calculent également une marge. Elle est particulièrement faible pour les acteurs de la grande distribution, comme Leclerc, et elle constitue la part la plus restreinte du prix du carburant, puisqu’elle ne représente en moyenne qu’un centime d’euro par litre de sans plomb ou de gazole retiré en station, soit moins d’1 % du prix à la pompe», selon TotalEnergies. À VOIR AUSSI - Prix de l’essence Bruno Le Maire ferme la porte à une baisse de la fiscalité» mais envisage de possibles aidesLes taxes pèsent la moitié du prix finalTous ces éléments pris en compte, nous ne sommes toujours pas arrivés à la moitié du prix final du carburant. Le reste - la part du lion, entre 49% et 55% du prix facturé- vient des pouvoirs publics il s’agit de la fiscalité pesant sur les carburants, volontairement lourde, principalement afin de pousser les automobilistes à modifier leurs comportements et à se procurer des véhicules plus modernes, moins gourmands et moins prélèvements s’ajoutent au prix fixé par le secteur privé d’abord, une taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques TICPE. Elle s’applique sur tous les produits pétroliers, dont le fioul, l’essence ou le gazole. Son taux est fixe, déterminé chaque année et voté dans le cadre des débats budgétaires au Parlement. Le montant peut varier selon la nature du produit, et la région concernée. Depuis 2018, le tarif sur le gazole est fixé à 59,4 centimes d’euro par litre, et celui sur le SP95 à 68,29 centimes par litre. Dans l’ensemble, la TICPE pèse lourd dans les comptes de l’Étaten 2022, ses recettes atteindraient 18,4 milliards d’euros, selon Bercy, faisant de cette taxe la quatrième recette fiscale de l’État derrière la TVA, les impôts sur le revenu et sur les sociétés». Soit 6% des recettes du budget à cette taxe s’ajoute une taxe sur la valeur ajoutée pesant sur les carburants depuis 2014, son taux est fixé à 20 % en métropole. À noter, la TVA s’applique aussi, séparément, à la TICPE, venant alourdir le total. Une taxe sur la taxe», critiquée à de nombreuses reprises par les élus. La TVA est une obligation européenne [...]. L’ensemble des impôts, droits, prélèvements et taxes, à l’exception de la TVA elle-même, sont à comprendre dans la base d’imposition des biens et services soumis à la TVA. Le droit européen impose donc que la TVA soit également appliquée à des taxes portant sur les produits énergétiques», explique le ministère de la Transition un litre de SP95 coûtant 1,89 euro au 4 mars, les taxes s’additionnent, pesant 1,006 euro, soit 53,2%du total, calcule l’Union française des industries pétrolières Ufip. Sur un litre de gazole, les taxes représentent 49,1% du prix résumé, la fiscalité pèse pour la moitié du total du prix des carburants, voire plus, le reste venant du coût de la matière première, dont le coût reste élevé, et des coûts liés à sa distribution. Le poids des taxes sur un litre a baissé, ces dernières semaines, à mesure que le prix de la matière première flambait. On comprend alors mieux les appels des oppositions comme de l’association 40 millions d’automobilistes pour que l’État baisse les taxes pesant sur le plein d’essence. Mais, connaissant la manne que représente la TICPE pour les finances publiques, on comprend aussi la réticence de Bercy à lâcher du lest. Car toute baisse de taxe sur les carburants, même temporaire, sera ensuite difficile à annuler, d’un point de vue noter, le prix à la pompe diffère grandement dans l’Union européenne, selon les taxes imposées par chaque pays. D’après les dernières données partagées par la Commission européenne, fin février, un litre de SP95 coûtait ainsi, en moyenne, 1,750 euro TTC dans l’Union et 1,830 euro dans la zone euro. Le prix était plus bas dans certaines nations d’Europe de l’est, dont la Bulgarie, la Slovénie et la Pologne, mais il était bien plus élevé aux Pays-Bas, en Grèce et en 1,813 euro le litre, la France est plutôt dans la fourchette haute par rapport à ses voisins mais elle reste sous la moyenne de la zone VOIR AUSSI - Inflation, énergie jusqu’où vont monter les prix? Carburants Aides de l’État, cours du pétrole Voici pourquoi les prix à la pompe ont baissé. Amorcée à la fin du mois de juin, la baisse du tarif du l'essentiel Les prix du carburant vont repartir à la baisse le lundi 14 mars. À partir du 1er avril, une réduction de 15 centimes par litre sera appliquée partout et pour tous. Allons-nous enfin payer le plein d'essence à un tarif à peu près raisonnable ? Un vent de panique a soufflé chez les automobilistes cette semaine en France. Les tarifs du litre d'essence ont largement dépassé les 2 €, quelle que soit la station - même en hypermarché - quelle que soit la ville ou le type de carburant. Un litre de gazole à 2,30 € voire 2,40 €, c'était du jamais vu. Le cours du pétrole Brent est monté jusqu'à 128,87 € le mardi 8 mars pour redescendre à 112,29 € vendredi. Le pétrole raffiné - l'indice Platts à Rotterdam - a flambé de la même manière que le brut. Les prix se sont envolés par crainte d'un embargo sur le pétrole russe. Or en France, un quart du gasoil que nous importons vient de Russie. Les prix à la pompe ont subi un premier recul dans la journée du vendredi 11 mars. Lundi 14 mars jusqu'à 35 centimes de baisse Les prix du gasoil à la pompe vont baisser de 35 centimes le litre à partir du lundi 14 mars. Pour le sans-plomb 95 et 98, la baisse sera de 8 à 10 centimes. C'est Michel-Edouard Leclerc, le PDG des hypermarchés Leclerc, qui l'a annoncé. Ce volume ne concerne pas uniquement son enseigne mais l'ensemble des distributeurs de carburant, selon Michel-Edouard Leclerc. Cette baisse de 35 centimes pour le gasoil et de 8 à 10 centimes pour le sans-plomb 95 et 98 va faire repasser une majorité de stations-service sous le seuil de 2 € le litre. Reste à savoir si les prix resteront stables par la suite. A lire aussi Carburant Etat, producteurs, distributeurs... à qui profite la flambée des prix ? Vendredi 1er avril 15 centimes de moins par litre C'est l'annonce choc du week-end et la réponse du gouvernement à la flambée des prix du carburant. À partir du 1er avril, nous paierons le litre 15 centimes de moins que le prix affiché à la pompe. Elle sera valable pour tous les carburants, partout en France, pour les particuliers et les entreprises. Jean Castex promet une remise de 9 euros pour un plein de 60 litres. Cette "remise carburant" restera en vigueur pendant quatre mois. Les distributeurs se feront rembourser par l'Etat. La remise carburant concerna les automobilistes, les artisans, le BTP, les taxis, les routiers et les pêcheurs. Pour autant, pas question de baisser les taxes sur le carburant. Le Premier ministre, qui s’est exprimé dans le Parisien, promet que la "remise carburant" permettra aux Français de récupérer les taxes supplémentaires perçues par l'Etat. "Tout est rendu aux Français", assure Jean Castex, "je ne peux pas laisser dire que l'Etat s'en met plein les poches". Il explique que la "remise carburant" va coûter 2 milliards d'euros aux finances publiques. Si les prix du carburant se maintenaient au niveau actuel, au premier semestre 2022, les recettes fiscales de l'Etat augmenteraient de moins de 2 milliards. L'État demande aussi aux pétroliers et aux distributeurs de réduire un peu leurs marges. "Si l’État fait un effort de 15 centimes au litre, et que les pétroliers et les distributeurs font par exemple un effort de 5 centimes, c’est bien 20 centimes qui doivent se retrouver dans la poche des Français", assure Jean Castex. A lire aussi Remise de 15 centimes sur le carburant pour qui ? jusqu'à quand ? comment ça fonctionne ?... on vous explique tout Une évolution des prix très incertaine Les prix actuels du pétrole, "c'est un marché fou", a admis Michel-Edouard Leclerc sur BFMTV vendredi. Si les prix à la pompe se sont envolés la semaine dernière, c'est en raison d'un possible embargo européen sur les énergies venues de Russie. Cette menace ne semble pas d'actualité ce week-end et les Russes n'ont pas évoqué la possibilité d'arrêter leurs exportations de pétrole vers l'Europe. Au-delà de l'embargo, il n'y a aucun risque de pénurie de pétrole. Il y a suffisamment de pétrole pour la consommation mondiale. Les pays producteurs de pétrole de l'Opep + dont la Russie ont décidé en août 2021 d'augmenter leur production de 400 000 barils par jour de plus chaque mois. Un objectif qui n'a pas évolué avec l'invasion russe en Ukraine. La prochaine réunion de l'Opep + est prévue le 31 mars. Dans tous les cas, l'évolution de la guerre en Ukraine ces prochaines semaines aura forcément une conséquence sur les prix à la pompe.
Lastation Leclerc Wattrelos est située à C.C. Espace Carnot - Rue Carnot - Station rue de Stalingrad - D660=N450 59150 Wattrelos. Elle vend du pétrole / CLAMC à la pompe (pétrole lampant), des bouteilles de gaz. Elle propose des services de boutique / restauration (supermarché ouvert en semaine de 8 h 30 à 20 h 00, 20h30 vendredi et samedi, dimanche 12
11 mars 2022 à 12h26 par Iris Mazzacurati Michel-Édouard Leclerc, PDG du groupe E. Leclerc, deuxième acheteur de carburant en France, annoncé vendredi sur BFM TV une forte baisse du prix du gazole et de l’essence dans les prochains jours. Comment est-ce possible ? On vous explique."Moins 35 centimes d’euros sur le gazole et entre 8 à 10 centimes sur le super 95", avec plus ou moins d’écart d’une région à l’autre. Michel-Édouard Leclerc a annoncé la bonne nouvelle tout en avouant "C’est un marché fou, je ne le comprends pas." "Le marché du pétrole brut reperd depuis deux jours l’euro remonte par rapport au dollar, donc je vous annonce, je ne suis pas un vrai prophète, c’est juste que les tarifs qu’on va facturer aux stations-service sont mécaniques, a-t-il expliqué ... Il y aura une baisse ce week-end, et en tout cas effective dans les stations-service à partir de lundi". Une baisse des carburants ? Comment est-ce possible ? Cette baisse est en fait un résultat mécanique Outre les hausses du prix du pétrole brut, répercutées à la pompe une dizaine de jours plus tard, les distributeurs prennent aussi en compte le Platts une base d’informations "fiables, neutres et indépendantes" pour fixer le prix du carburant dans leurs stations. Lorsque le pétrole est à la hausse, comme c’est le cas ces dernières semaines, les acheteurs s’inspirent du Platts pour en acheter un maximum avant qu’il n’augmente encore. Or, cet afflux de demande a pour effet immédiat et mécanique de faire grimper les prix, répercutés ensuite à la pompe plus vite qu’il ne faut de temps pour transporter physiquement le pétrole. C’est donc la panique et la précipitation qui explique l’envolée de ces derniers jours, alors qu’il n'y a en réalité, aucun problème d’approvisionnement "Il y a du stock, il n’y a pas moins de pétrole aujourd’hui, même les Russes vendent encore du gazole, explique Michel-Edouard Leclerc. Il n’y avait pas de raison objective que ça flambe, les marchés spéculent", qui ajoute que cette baisse du prix pourrait n’être que provisoire. Enfin, pensez tout de même à comparer les prix, exhorte Michel-Édouard Leclerc "Un distributeur qui n’est pas cher va vendre plus et va devoir renouveler ses stocks plus rapidement à un prix plus cher. Et quelques fois, il va être plus cher pendant quelques heures que celui qui a des prix habituellement plus élevés."Actu
Ona constaté que quand le baril est à 60 euros, le prix est à la pompe est à environ 1.18 euros (le moins cher) (il y a un mois) Aujourd'hui 45 euros le baril, c'est moins 25 %.
Sur les rayons des commerces, à la pompe à essence ou dans les têtes, la hausse des prix est partout cet été. La faute d’abord au Covid puis à la guerre en Ukraine, et la canicule n’a rien arrangé. Une loi a été votée début août pour aider les Français et les collectivités locales qui s’appauvrissent. Suffira-t-elle à garantir le pouvoir d’achat ? Un poil vexé, Christian quitte le marché du Madrillet d’un pas pressé. Il vient d’essayer de marchander des abricots pour faire de la confiture. Il est 13h mercredi 10 août, les commerçants remballent, c’est normalement l’heure des bonnes affaires. Cinq euros les 3,5 kg d’abricots ? Trop cher pour Christian. Je les voulais à un euro le kilo. Un pot de confiture c’est 1,80 euro, je ne peux pas les payer trop cher pour que ce soit rentable. L’an dernier, le vendeur me les aurait fait à un euro le kilo. C’est sûr ». Pas de pot il s’en est passé des choses depuis l’été 2021. Et elles semblent se résumer en un seul mot inflation. Partout, les prix se sont envolés et tout le monde est d’accord là-dessus. Il suffit de demander Avez-vous constaté une hausse des prix ? » Réponse de Kadidja Berraou, 42 ans, Stéphanaise et mère de deux enfants, venue faire ses courses au marché du Madrillet Ah bah oui ! On l’a beaucoup ressenti. Entre l’essence, les fruits et les légumes, c’est devenu très très cher ! ». Même question à Claudine Vaillant, retraitée vivant à Oissel qui, elle, achète ses légumes aux Serres stéphanaises. Même réponse Ah bah oui ! On fait attention. Avant on se faisait un petit plaisir, maintenant on va à l’essentiel. » Même Michel Chabois, également client des Serres stéphanaises, qui confie avoir moins de problèmes de porte-monnaie que d’autres Moi honnêtement je ne suis pas trop regardant sur les prix, mais c’est clair que ça a bougé. Je regarde un peu plus ce que j’achète. » Magasins discount une fausse bonne idée ? Pour faire leurs courses, nombreux sont celles et ceux qui privilégient désormais les magasins discount comme Aldi ou Lidl, ou les magasins dits de hard-discount » comme Action et Marc est content. Autant d’enseignes, toutes présentes à Saint-Étienne-du-Rouvray, qui vendent de tout, à des prix extrêmement bas. Mais comment bradent-elles leurs prix ? Ce sont des grossistes , explique le gérant d’un commerce d’alimentation générale du bas de la ville. Ils achètent en très grande quantité, ils réduisent le nombre d’intermédiaires. Le hard discount vise les fins de stocks, les invendus, les produits dont la date de péremption est quasi-atteinte. » Résultat en rayons des produits qui ne se gardent pas et qui poussent à l’achat de produit transformés plutôt qu’à cuisiner du frais, ce qui a un impact sur la santé. Plus encore les magasins discount font aussi plus de roulements de stocks et génèrent donc plus de camions sur les routes, donc plus de pollution… Moins cher, mais plus loin Devant l’évidence, tout le monde y va de sa solution. Pour Michel, c’est assez simple Les petits plaisirs, si je vois que ça a trop augmenté, je les fais plutôt tous les quinze jours que toutes les semaines.» Christine Mirail, 63 ans, est venue du Grand-Quevilly pour faire ses courses au marché du Madrillet parce que c’est très vivant ». Sa solution consommer moins » et opter pour de la viande blanche plutôt que de la viande rouge, parce que c’est moins cher ». Sur le marché du Madrillet comme dans les magasins, les Stéphanaises et Stéphanais font plus attention à leur porte-monnaie et calculent plus avant d’acheter. Photo © Jean-Pierre Sageot Pour d’autres, les changements sont plus drastiques On se prive, on ne se fait plus plaisir. Plus de loisirs, plus de restaurant, on s’arrête au strict minimum, déplore Kadidja Bennouar. Maintenant, on regarde beaucoup plus les catalogues de tous les magasins. On fait un comparatif entre les grandes surfaces et les petits discounters. Ça nous amène à faire beaucoup plus de trajets. On fait une partie des courses dans un magasin pour acheter ce qui est moins cher là-bas, puis on va dans un autre pour prendre le reste. » Même chose pour Kayna Hamadache, 42 ans, qui sillonne le marché Avant avec vingt euros j’achetais mes légumes, mes fruits et tout le reste. Maintenant pour vingt euros je n’ai que les légumes. Ces temps-ci je fais toujours un premier tour de marché, je regarde les prix, j’essaie de les mémoriser. Après je fais un deuxième tour pour acheter ». La Stéphanaise vise aussi de nouvelles enseignes pour tenter d’économiser. Dans les très grandes surfaces comme il y a plus de choix. Même en calculant, on sort avec une facture énorme. Maintenant je vais directement dans des magasins discount comme Lidl ». Un choix qui n’est pas forcément sans conséquences sur la qualité des produits lire encadré 1. Pourquoi tout augmente ? À écouter les commerçants, tous les prix s’envolent à cause de la hausse du prix de l’essence en partie liée au conflit ukrainien. De nombreux stands du marché – mais aussi la plupart des grandes surfaces – s’approvisionnent soit au Marché d’Intérêt National de la Métropole soit directement au célèbre marché. Dans les deux cas, les commerçants récupèrent leur marchandise en camion. Les produits de ces marchés de gros arrivent eux aussi par camions. Or depuis août 2021, le litre de diesel a augmenté en moyenne de 24,70 % source Pour les grossistes, le transport des marchandises coûte plus cher. Il revendent donc plus cher pour continuer à gagner autant. Une explication qui s’étaye auprès des commerçants qui produisent eux-mêmes leurs légumes Depuis notre arrivée sur le marché du Madrillet il y a quatre mois, on n’a pas du tout augmenté nos prix », explique une productrice qui vend ses légumes de saison cultivés à côté d’Elbeuf, à 20 km de là. Idem au Serres stéphanaises, où l’on trouve des fruits et légumes de producteurs locaux. Contrairement au beurre, à l’huile et au sucre, le prix des tomates n’a pas augmenté, c’est toujours 4 euros le kilo », indique Michel, visiblement habitué du lieu. Ce qui a augmenté le plus pour nous ce sont les bacs en plastique et le terreau, à cause du transport. On vient de passer commande pour le printemps prochain, on nous annonce 10 % de hausse », détaille Viviane Berment, co-gérante des Serres Stéphanaises qui voit tout de même une note d’espoir Ça fait plusieurs années que les gens se tournent vers le circuit-court pour les fruits et légumes, et ça monte en puissance. »

Pétroleen France. Paris: Les enseignes de la grande distribution Leclerc et Carrefour ont annoncé lundi vendre le carburant à prix coûtant en novembre, entendant tirer partie de la grogne contre la hausse des taxes décidée par le gouvernement. " Dans un contexte d'augmentation drastique des prix des carburants et fidèle à son combat en

Jeudi soir, après la décision des 28 pays membres de l'Agence internationale de l'énergie, le ministre de l'Energie Eric Besson avait instamment demandé à Total -cité nommément- et aux autres distributeurs de répercuter à la pompe une éventuelle baisse des cours. "Nous pensons, nous espérons que cette mesure de l'AIE, ndlr aura un impact positif sur les prix, et nous ne manquerons pas de la répercuter sur le prix à la pompe, bien sûr", lui a répondu vendredi une porte-parole de Total. Michel-Edouard Leclerc, patron des centres du même nom qui assure distribuer notamment 12% du gazole en France, s'est fait de son côté plus affirmatif encore "On va rendre la baisse immédiatement applicable dès lundi" avec une réduction "de 1 à 3 centimes par litre, ndlr selon la rotation des stocks", a-t-il promis. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement M. Besson s'est félicité vendredi soir que sa demande ait été suivie d'effet. "D'ores et déjà, les groupes Total, Esso, Shell, ENI, Auchan, Leclerc et Les Mousquetaires se sont engagés en ce sens", a-t-il indiqué. Lors de la semaine achevée le 17 juin, le litre de gazole -le carburant de loin le plus consommé en France- s'échangeait en moyenne à 1,3335 euro 1,5030 euro par litre pour le sans plomb 95, 1,5435 euro pour le 98. Aux yeux de Jean-Louis Schilansky, président de l'Union française des industries pétrolières Ufip, patronat, cette baisse des prix à la pompe sera de toute façon "mécanique", et devrait se ressentir dans le courant de la semaine prochaine. Immédiatement après l'annonce de l'AIE, les cours du brut ont perdu 7 à 8 dollars par baril et étaient vendredi environ 5 à 6 dollars en-dessous de leurs niveaux de mercredi. Ce qui correspond à une baisse de 2 à 3 centimes d'euro par litre "si les prix du brut se maintiennent à ce niveau", a-t-il chiffré. "L'ensemble du marché va répercuter cette baisse de prix si elle se maintient", a assuré M. Schilansky. "Que le ministre insiste, soit, mais c'est le mécanisme de fonctionnement du marché qui veut cela". En revanche, la décision de l'AIE, qui vise à éviter une pénurie à l'approche des migrations estivales alors que l'approvisionnement en pétrole est perturbé par le conflit en Libye, "ne change pas fondamentalement l'équilibre entre l'offre et la demande" sur le marché. "Si la Chine continue à consommer comme elle le fait, les prix du brut repartiront à la hausse, ou au moins se stabiliseront", a-t-il jugé. De la même manière, "à un moment donné, les pays membres de l'AIE devront restocker et racheter les 60 millions de barils" qu'ils vont introduire sur le marché, a rappelé M. Schilansky, prévenant que cela risquait de créer "une nouvelle tension sur le marché". Une précédente baisse des cours du pétrole brut entre le 2 et le 15 mai avait entraîné une passe d'armes entre compagnies pétrolières et gouvernement. Un rapport de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes DGCCRF avait en effet souligné que la baisse des cours du pétrole brut n'avait été répercutée sur les prix à la pompe que dans une "proportion de 50% à 70% suivant les réseaux" pour le gazole et "pas ou peu pour le super 95". La ministre de l'Economie Christine Lagarde avait invoqué ce rapport à l'appui d'une menace d'imposer aux pétroliers de réduire le prix des carburants à la pompe. Les plus lus OpinionsLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris ValléeLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles Pialoux djds.
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