The4Ăšme RĂ©giment d’HĂ©licoptĂšres des Forces SpĂ©ciales (4th Special Forces Helicopter Regiment) is an elite French Army aviation regiment and the latest Special Forces unit to have inspired – and tested – its own Oris Des unitĂ©s de forces spĂ©ciales saoudiennes, engagĂ©es pour la premiĂšre fois en Europe, ont participĂ© lundi Ă  un exercice avec leurs homologues françaises sur la base aĂ©rienne de Solenzara dans le cadre de manoeuvres conjointes et interarmĂ©es en exercice, en prĂ©sence des plus hauts dirigeants militaires des deux pays, a consistĂ© pour des commandos français et saoudiens Ă  prendre le contrĂŽle de l' vingtaine de parachutistes larguĂ©s Ă  1800 m ont pris le contrĂŽle de la piste pour prĂ©parer le posĂ© d'assaut de quatre avions Hercules C-130 et Transall des deux pays transportant huit vĂ©hicules lĂ©gers embarquant des commandos. Sept hĂ©licoptĂšres des deux armĂ©es, notamment un appareil d'assaut Tigre français, assuraient la surveillance et l'appui feu de la zone survolĂ©e par un avion de chasse Rafale. Cet entraĂźnement a fait partie de l'exercice Tigre 2 des forces spĂ©ciales françaises et saoudiennes, dans le cadre du programme de coopĂ©ration militaire bilatĂ©rale. La premiĂšre Ă©dition de ces manoeuvres s'Ă©taient dĂ©roulĂ©es en mars 2011 dans le nord de l'Arabie millier d'hommes, dont 350 Saoudiens, sont engagĂ©s, du 1er au 18 octobre, dans diverses rĂ©gions de Corse, le relief montagneux de l'Ăźle et ses cĂŽtes constituant un terrain d'entraĂźnement favorable pour l'entraĂźnement "la coopĂ©ration militaire Ă©troite et ancienne" entre les deux pays, le chef d'Ă©tat-major des armĂ©es françaises, l'amiral Edouard Guillaud, a exprimĂ© dans une allocution sa "trĂšs grande satisfaction" au terme de cet exercice qui a permis "d'amĂ©liorer le niveau de coopĂ©ration depuis l'an dernier". Ces manoeuvres, a-t-il ajoutĂ©, permettent "de dĂ©velopper l'interopĂ©rabilitĂ© entre toutes les composantes terre-air-mer des forces spĂ©ciales sur le terrain".Il a rappelĂ© que les "atouts" de ces forces, actuellement engagĂ©es notamment en Afghanistan et qui opĂšrent gĂ©nĂ©ralement de nuit, sont "la rĂ©activitĂ©, l'adaptabilitĂ©, l'autonomie, la discrĂ©tion et l'initiative".Leur mission est, selon le ministĂšre de la DĂ©fense, "d'obtenir rapidement un effet dĂ©terminant sur l'issue d'une crise ou d'un conflit".Son homologue saoudien, le gĂ©nĂ©ral Hussein Abdallah Al Qobeil, s'est fĂ©licitĂ© des "relations excellentes entre les deux armĂ©es". "Nous avons achetĂ© beaucoup de matĂ©riel militaire français", a-t-il ajoutĂ© exprimant le souhait "de dĂ©velopper les Ă©changes et la coopĂ©ration dans tous les domaines".Il a rappelĂ© que les forces des deux pays avaient combattu ensemble lors de l'invasion du Koweit par l'Irak, en 1990, et que les forces spĂ©ciales saoudiennes avaient encore Ă©tĂ© engagĂ©es notamment lors des combats Ă  la frontiĂšre avec le YĂ©men en forces spĂ©ciales saoudiennes engagĂ©es en Corse appartiennent Ă  l'ArmĂ©e de terre du royaume, qui possĂšde Ă©galement des forces spĂ©ciales dĂ©pendant du ministĂšre de l'IntĂ©rieur. C'est la premiĂšre fois que ces unitĂ©s sont projetĂ©es en Europe, a soulignĂ© le gĂ©nĂ©ral Al unitĂ©s du Commandement des opĂ©rations spĂ©ciales françaises sont engagĂ©es dans ces manoeuvres 1er RĂ©giment parachutiste d'infanterie de marine, 13Ăš RĂ©giment de dragons parachutistes, Commandos de marine, Commando parachutiste de l'air n°10, 4Ăš RĂ©giment d'hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales, Escadron de transport aĂ©rien unitĂ©s conventionnelles de l'ArmĂ©e de terre, de la Marine et de l'ArmĂ©e de l'air participent Ă©galement. DerniĂšrement les Ă©quipages des Gazelle du 4e RĂ©giment d'HĂ©licoptĂšres des Forces SpĂ©ciales se sont illustrĂ©s au Mali, lors de l'opĂ©ration visant Ă  stopper l'avancĂ©e des jihadistes vers le Sud du Mali. Le rĂ©giment a perdu l'un des siens, le chef de bataillon Damien BOITEUX, mortellement touchĂ© dans sa Gazelle. Dans le ciel palois, le vrombissement caractĂ©ristique d'une grosse machine qui s'approche vite et bas de la zone de jeu». LivrĂ©e grise et insigne discret de l'arbalĂšte tendue au-dessus de l'Ă©toile et des ailes
 C'est un Caracal du 4e RĂ©giment d'HĂ©licoptĂšres des Forces SpĂ©ciales 4e RHFS. Deux colonnes de sept jeunes en treillis l'attendent sagement, genou au sol, main sur l'Ă©paule du camarade de devant. En fin de journĂ©e et Ă  ce stade de leur prĂ©paration, ce baptĂȘme de l'air est un peu une rĂ©compense, un avant-goĂ»t de ce dont ils rĂȘvent tous intĂ©grer les forces spĂ©ciales et partir en mission», sourit le lieutenant-colonel AurĂ©lien. Pas de nom de famille, pas de scratch d'identification sur les tenues camouflage. Juste un grade et un prĂ©nom pour les cadres ici, le secret fait partie des bases de l'instruction durant quinze jours. Nos candidats Ă  la prĂ©paration militaire parachutiste Forces SpĂ©ciales de l'ArmĂ©e de Terre, la PMP-FS, sont tout de suite dans le bain», poursuit l'officier. La PMP-FS ? Pas forcĂ©ment connue du grand public, elle existe depuis 2006 et se dĂ©roule donc trois fois par an Ă  Pau, au sein des emprises de la Brigade des Forces SpĂ©ciales Terre BFST et de l'Ă©cole des Troupes AĂ©roportĂ©es, l'ETAP. Durant deux semaines, elle accueille alors une quarantaine de volontaires ĂągĂ©s de 16 Ă  29 ans. Pour la premiĂšre session, Ă  l'Ă©poque, nous n'avions eu qu'une douzaine de candidats et puis la demande est venue. LĂ , ils sont 43, entre 17 et 25 ans, que des hommes, car mĂȘme si la PMP-FS est ouverte aux femmes, nous n'en avons accueilli que deux depuis le dĂ©but. Ces PMP-FS permettent aux candidats d'apprĂ©hender notre milieu et de conforter ou d'infirmer leur dĂ©sir d'intĂ©grer l'une de nos unitĂ©s» voir encadrĂ©, prĂ©cise le lieutenant-colonel tandis que le major Luc remotive les troupes. Sacs Ă  dos alignĂ©s aprĂšs la course d'orientation, traĂźnĂ©es de sueur en train de sĂ©cher sur la poussiĂšre marquant les visages
 Va falloir serrer les dents, les problĂšmes de tendinites et d'ampoules vont apparaĂźtre», prĂ©vient-il ceux qui attendent leur tour d'hĂ©lico, avant de les briefer sur leurs futurs sauts en parachute qu'ils feront ici, dans quelques jours ce sera en automatique, Ă  400 mĂštres, l'avion vole Ă  73 m/s et on prend une gifle quand on en sort» De fait, pas de temps mort depuis qu'ils ont perçu leur paquetage. Le menu, c'est l'aguerrissement et un premier vernis de rusticitĂ© avec l'initiation aux techniques de vie en campagne, au combat, les marches de jour et de nuit, les repas avec les rations. LĂ , ils ont dormi dans les bois et n'ont eu que six heures de sommeil en 36 heures. Cette Ă©tape n'est pas forcĂ©ment facile Ă  franchir. Sans ĂȘtre inaccessible, la PMP-FS requiert un minimum de volontĂ© et de condition physique vu les activitĂ©s et le rythme auquel elles se succĂšdent», prĂ©cise le lieutenant-colonel. Sur l'effectif, 50 % ont dĂ©posĂ© un dossier d'engagement pour l'une de nos unitĂ©s et l'autre moitiĂ© vient pour dĂ©couvrir, avec un Ă©ventuel engagement Ă  l'issue», rĂ©sume l'officier supĂ©rieur. Profitant de ce moment de relĂąche, les candidats Ă©changent aussi leurs impressions. Hier, ils ont effectuĂ© leurs premiers tirs au FAMAS et au Glock 17, le fusil d'assaut et la rolls» des armes de poing en service. Mais avant de se voir confier des armes de guerre, ils ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s avec soin sur de nombreux critĂšres. Ceux qui arrivent jusqu'ici, c'est dĂ©jĂ  la crĂšme, une sĂ©lection parmi les candidats passĂ©e par le filtre des psychologues. Pour nous rejoindre, il faut qu'ils soient bien dans leur corps et bien dans leur tĂȘte. Les forces spĂ©ciales, ce ne sont surtout pas des Rambo. On recherche des gens matures, autonomes, ouverts d'esprit, dotĂ©s d'excellentes capacitĂ©s physiques, calmes, sereins et capables de s'adapter trĂšs rapidement Ă  toute situation», explique le major Luc. Faire autrement» c'est en effet la devise du Commandement des OpĂ©rations SpĂ©ciales qui conçoit, planifie et conduit les missions Ă©clairs et discrĂštes, ces frappes inattendues pour lesquelles sont entraĂźnĂ©es les unitĂ©s de la BFST, les commandos marines et ceux de l'ArmĂ©e de l'Air. Trois mille hommes des trois armĂ©es devenus incontournables dans les conflits actuels. Afghanistan, Afrique de l'ouest, Libye, Sahel
 Depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000, ils sont ceux que l'Ă©tat mandate les premiers dans ces crises nouvelles se multipliant sur la planĂšte ; conflits ethniques, religieux ou terroristes sur lesquels il faut envoyer une force capable d'Ă©voluer entre action clandestine et engagement conventionnel. Ă  la clĂ© ? Une image d'exigence individuelle et collective, de combattants exceptionnels pour des missions impossibles» qui sĂ©duit les candidats Ă  l'engagement. TĂ©moin Joseph, 21 ans, en licence d'histoire, l'un des stagiaires. Je fais la PMP-FS dans la perspective d'un engagement dans une unitĂ© d'Ă©lite la compagnie de commandement et de transmission de la Brigade. Les transmissions, c'est un maillon de la chaĂźne indispensable sur le terrain et ma motivation principale est d'ĂȘtre projetĂ© partout», explique-t-il. La vocation ? ChevillĂ©e au corps, dĂ©montre Jules, bac S, licence STAPS, prĂ©cĂ©demment engagĂ© deux ans dans la marine comme officier dans les fusiliers. Lui visait les FORFUSCO, les fusiliers marins et commandos des forces spĂ©ciales mais il a Ă©tĂ© frappĂ© d'une inaptitude temporaire». Alors je recommence tout Ă  zĂ©ro en me rengageant avec pour but le 1er RPIMa», explique-t-il, pas dĂ©paysé» par le programme en cours. Lui veut donner de sa personne pour dĂ©fendre une idĂ©e, le pays» et dans les forces spĂ©ciales, il y a l'attrait des missions, du matĂ©riel, diffĂ©rents de l'armĂ©e conventionnelle. C'est aussi plus d'autonomie, une forme d'indĂ©pendance et de responsabilitĂ© dans le cadre militaire avec la certitude de n'ĂȘtre qu'avec des gens partageant votre vocation», poursuit-il. PoignĂ©e de main en bĂ©ton, son tour de filer vers l'hĂ©lico qui revient. Franck, 18 ans, en descend, sourire jusqu'aux oreilles. Ce vol ? ça confirme l'envie d'aller plus loin». De quoi faire oublier les dangers du mĂ©tier ? On sait qu'on est amenĂ© Ă  aller sur des théùtres risquĂ©s. On y pense sans s'y appesantir, ça fait partie du mĂ©tier et ça ne doit pas nous arrĂȘter», estime Jules. DerniĂšre rotation. Dernier dĂ©barquement. La nuit est lĂ . Formez le peloton !». Tous reprennent leur sac Ă  dos, s'alignent. Une derniĂšre petite marche pour finir avant d'aller dĂźner. Trois kilomĂštres au pas rapide. Rien par rapport Ă  demain. LĂ , ils ont dormi dans les bois et n'ont eu que six heures de sommeil en 36 heures.» L'avenir de la guerre Si Midi-PyrĂ©nĂ©es concentre pratiquement toutes les unitĂ©s de la 11e Brigade Parachutiste, l'Aquitaine accueille pour sa part la Brigade des Forces SpĂ©ciales Terre qui regroupe le 1er RĂ©giment de Parachutistes d'Infanterie de Marine Bayonne, le 13e RĂ©giment de Dragons Parachutistes camp de Souge, Martignas-sur-Jalle , mais aussi le 4e RHFS, la Compagnie de commandement et de transmission et l'Ă©tat major, Ă  Pau. Qu'ils soient Terre, Mer ou Air, les 3 000 hommes des forces spĂ©ciales françaises ont des capacitĂ©s opĂ©rationnelles communes dans les trois armĂ©es aĂ©rolargage, aĂ©roportage, combat et action quel que soit l'environnement, emploi de tout type d'explosifs, par exemple. Mais chaque unitĂ© possĂšde ses spĂ©cificitĂ©s. Le 1er RPIMa est le rĂ©giment action des forces spĂ©ciales sabotage, contre terrorisme et libĂ©ration d'otages ou capture de cibles de haute valeur font partie de ses missions. Le 13e RDP, lui, est le spĂ©cialiste du renseignement qu'il recueille, traite et diffuse vers les plus hautes instances pour permettre la comprĂ©hension, l'anticipation et la prise de dĂ©cision. Le 4e RHFS appuie ou conduit des opĂ©rations spĂ©ciales, infiltrant et exfiltrant les commandos des trois armes partout, par tous les temps et particuliĂšrement de nuit. Disposant Ă©galement d'hĂ©licoptĂšres de reconnaissance et d'attaque, il s'est notamment illustrĂ© le premier au Mali, dĂšs le11 janvier 2013, en contraignant les jihadistes au repli. Aux commandes de sa Gazelle, le lieutenant Damien Boiteux avait Ă©tĂ© mortellement touchĂ© lors de cette opĂ©ration. La base paloise porte dĂ©sormais son nom. Quel que soit le théùtre d'opĂ©ration, aujourd'hui, les Forces SpĂ©ciales sont devenues un outil indispensable Ă  l'action d'un Ă©tat moderne», souligne Éric DenĂ©cĂ©, directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement, auteur de Forces SpĂ©ciales, l'Avenir de la Guerre ? ouvrage de rĂ©flexion proposant une vision historique et une analyse sur le rĂŽle des soldats de l'ombre qui seront de plus en plus sollicitĂ©s dans les guerres de demain. Sur les engagements rĂ©cents de la France, on pourra lire Ă©galement avec intĂ©rĂȘt Commandos Français, les Missions des Forces SpĂ©ciales de Jean-Marc Tanguy, aux Ă©ditions Altipresse.
Le4e Régiment d'hélicoptÚres des forces spéciales (RHFS) de Pau a actuellement quatorze hélicoptÚres engagés en opérations extérieures au Mali et en Centrafrique sur un parc de 41 appareils, dont sept sont réservés au GIGN.Il s'agit d'un maximum jamais atteint. DÚs l'année prochaine, le régiment disposera de deux hélicoptÚres Tigre
Étant donnĂ© que le ministĂšre des ArmĂ©es ne rend plus public le taux de disponibilitĂ© de ses aĂ©ronefs, les conclusions de la mission flash » conduite par les dĂ©putĂ©s Jean-Pierre Cubertafon et Jean-Jacques Ferrara au sujet des hĂ©licoptĂšres militaires est attendue. Et on a pu en avoir un aperçu lors de l’examen de leur rapport en commission, ce 15 juillet. Ainsi, si la rĂ©forme du Maintien en condition opĂ©rationnelle aĂ©ronautique [MCO AĂ©ro] lancĂ©e par la ministre des ArmĂ©es, Florence Parly, en dĂ©cembre 2017, va dans le bon sens », avec une verticalisation des contrats de soutien et le recours Ă  un prestataire unique, ses effets tardent Ă  se faire sentir. Selon les derniers chiffres avancĂ©s par M. Cubertafon, seulement 33% des 438 hĂ©licoptĂšres en dotation au sein des trois armĂ©es seraient en Ă©tat de voler actuellement. Au-dĂ©jĂ  de l’immobilisation d’appareils pour des visites pĂ©riodiques ou des opĂ©rations de modernisation, cette situation s’explique par la sĂ©vĂ©ritĂ© des conditions d’emploi en opĂ©rations extĂ©rieures, le manque de mĂ©caniciens et de techniciens [il en manque 200 Ă  l’Aviation lĂ©gĂšres de l’armĂ©e de Terre – ALAT], le soutien industriel, qui a encore d’importantes marges de progression et, surtout, l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© de la flotte, avec 12 types d’hĂ©licoptĂšres diffĂ©rents [et 27 micro-parcs]. Or, souligne Jean-Jacques Ferrara, l’évolution du contexte opĂ©rationnel et stratĂ©gique, comme les leçons tirĂ©es de nos engagements rĂ©cents ou en cours soulignent l’exigence de disposer d’une composante hĂ©liportĂ©e robuste et performante, offrant notamment de nouvelles capacitĂ©s de protection, de rayon d’action et de vitesse. » Et donc de s’assurer de la cohĂ©rence du parc [d’hĂ©licoptĂšres] et de son adaptation Ă  nos ambitions », a-t-il dit. Pour les deux dĂ©putĂ©s, il faut non seulement moderniser et renouveler la flotte d’hĂ©licoptĂšres mais aussi la renforcer, Ă©tant donnĂ© que, ont-ils fait observer, l’intensitĂ© de nos engagements ont rĂ©vĂ©lĂ© ses fragilitĂ©s, tant en quantitĂ© – son format est taillĂ© au plus juste au regard des contrats opĂ©rationnels – qu’en qualitĂ©, en raison de l’obsolescence technique des appareils les plus anciens ». Sur le premier point, M. Curbertafon estime que la question de l’augmentation du nombre [d’hĂ©licoptĂšres NH-90] CaĂŻman NFH [Marine, qui doit disposer de 27 exemplaires d’ici 2022] et TTH [ALAT, qui en attend 74 au total, dont 10 pour ses forces spĂ©ciales] mĂ©rite d’ĂȘtre posĂ©e », de mĂȘme que celle d’un retrofit » de ces mĂȘmes appareils ainsi que des Caracal. Quant Ă  la qualitĂ© et, plus largement, Ă  l’homogĂ©nĂ©isation des flottes, les deux dĂ©putĂ©s soulignent que le programme d’hĂ©licoptĂšre interarmĂ©es lĂ©ger [HIL – GuĂ©pard] doit ĂȘtre lancĂ© sans le moindre retard, avec les spĂ©cificitĂ©s exigĂ©es par les trois armĂ©es. Et ils voient dans le plan de relance de l’économie ainsi que sur l’actualisation de la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25 autant d’occasions pour avancer sur ces sujets, dont aussi celui relatif Ă  la modernisation des capteurs embarquĂ©s. Par exemple, si le plan de soutien Ă  la filiĂšre aĂ©ronautique, prĂ©sentĂ© en juin, prĂ©voit l’acquisition de 8 hĂ©licoptĂšres neufs de type H225M Caracal, les rapporteurs proposent d’aller encore plus loin afin de remplacer la totalitĂ© des 20 Puma de l’armĂ©e de l’Air, dont les faits techniques ne cessent de croĂźtre »; Une gestion de bon pĂšre de famille devrait nous conduire Ă  commander non pas 8 mais 20 appareils neufs. Nous savons d’ores et dĂ©jĂ  qu’il nous faudra renouveler l’ensemble de la flotte [des Puma]. Actuellement, il est envisagĂ© de procĂ©der Ă  une location-vente de 12 appareils d’occasion afin de retirer du service les Puma. Nous risquerions de nous retrouver avec une flotte hĂ©tĂ©rogĂšne, chĂšre Ă  rĂ©trofiter et Ă  entretenir et peu adaptĂ©e Ă  nos opĂ©rations. En outre, une telle commande [de 20 Caracal] permettrait d’accentuer le soutien Ă  Airbus Helicopters » tout en rĂ©duisant le coĂ»t unitaire de chaque appareil », a fait valoir Jean-Jacques Ferrara. Par ailleurs, la question des besoins des forces spĂ©ciales a Ă©tĂ© Ă©voquĂ©e, d’autant plus que ces derniĂšres ont souvent recours aux hĂ©licoptĂšres. À ce sujet, M. Ferrara a rĂ©vĂ©lĂ© que, au cours de ces deux derniĂšres annĂ©es, le 4e RĂ©giment d’hĂ©licoptĂšres des Forces spĂ©ciales [RHFS] de l’ALAT a engagĂ© des appareils au Levant, dans le cadre de l’opĂ©ration Hydra. Sans doute pour des missions IMEX [IMmediate EXtraction] au profit des forces engagĂ©es en Syrie et en Irak. Cela Ă©tant, le dĂ©putĂ© a douchĂ© les espoirs du Commandement des opĂ©rations spĂ©ciales [COS] de disposer d’hĂ©licoptĂšres de transport lourd [HTL], qu’il rĂ©clame pourtant depuis plusieurs annĂ©es. Alors que cette question des hĂ©licoptĂšres de transport lourd revient rĂ©guliĂšrement dans les dĂ©bats, nous pensons qu’il est temps d’acter que la France ne disposera pas d’une telle capacitĂ© de maniĂšre patrimoniale », mĂȘme s’il ne fait aucun doute que ce besoin est avĂ©rĂ©, notamment pour les forces spĂ©ciales », a affirmĂ© M. Ferrara. L’acquisition de tels appareils ne semble pas soutenable en raison du coĂ»t d’acquisition, de mise en oeuvre et d’entretien », a-t-il continuĂ©. C’est donc au niveau europĂ©en qu’une telle question doit ĂȘtre traitĂ©e » mĂȘme si cela ne rĂ©pond pas aux besoins du COS en rasion de la discrĂ©tion inhĂ©rente aux opĂ©rations spĂ©ciales », a ajoutĂ© M. Ferrara. Pourtant, selon le dernier numĂ©ro d’Air ActualitĂ©s, dĂ©diĂ© justement Ă  la modernisation des hĂ©licoptĂšres, l’état-major de l’armĂ©e de l’Air envisage de se positionner sur ce segment via diffĂ©rentes Ă©tudes des location Ă  court terme ou d’acquisition Ă  moyen terme d’un HTL pour notamment le dĂ©ployer en opĂ©ration extĂ©rieure au profit du COS. » Et d’ajouter La rĂ©flexion sur le HTL se poursuit. L’armĂ©e de l’Air consulte ses alliĂ©s [Royaume-Uni, Allemagne] pour la mise en place d’un partenariat Ă  l’image de l’escadron franco-allemand de C-130J qui verra le jour prochainement sur la base d’Évreux. » L’idĂ©e de faire d’un escadron franco-allemand inversĂ© » par rapport Ă  celui d’Évreux a les faveurs du dĂ©putĂ© Ferrara. Sauf que cela nĂ©cessiterait sans doute l’acquisition d’hĂ©licoptĂšres de transport lourds par la France puisque l’unitĂ© de C-130J sera composĂ©e d’avions appartenant en propre Ă  la Luftwaffe
 À moins que Berlin [ou Londres] fasse une fleur Ă  Paris dans ce domaine, en acceptant que ses appareils puissent ĂȘtre engagĂ©s au Sahel? Quoi qu’il en soit, le plan de relance de l’économie, qui vise Ă  soutenir l’emploi et l’industrie française, ne sera d’aucune aide Airbus Helicopters, a expliquĂ© le dĂ©putĂ©, n’est pas prĂȘt Ă  s’engager dans un programme d’hĂ©licoptĂšre de transport lourd compte-tenu de l’hĂ©gĂ©monie amĂ©ricaine [Sikorsky, Boeing, ndlr]. » Cela Ă©tant, l’idĂ©e d’un assemblage de tels appareils sous licence, en France, n’a pas Ă©tĂ© Ă©voquĂ©e par le dĂ©putĂ©. Ni celle d’éventuelles compensations industrielles » [offset] dont bon nombre de contrats d’armement sont dĂ©sormais assortis. Enfin, et c’est sans doute le cĂŽtĂ© le plus surprenant de ce dossier, M. Ferrara a indiquĂ© que l’ALAT est rĂ©servĂ©e » sur la question des hĂ©licoptĂšres lourds de transport, alors que l’armĂ©e de Terre peut en mesurer quotidiennement l’apport grĂące Ă  ceux dĂ©ployĂ©s au Sahel par le Royaume-Uni et le Danemark. Je vous parle franchement de ce qui nous a Ă©tĂ© dit l’ALAT remet en cause la nĂ©cessitĂ© d’avoir des hĂ©licoptĂšres de transport lourd, ce qui paraĂźt surprenant [
] sachant que nos opĂ©rations, qui montent en intensitĂ©, nĂ©cessitent des moyens supplĂ©mentaires, que les soldats au combat sont de plus en plus lourds, avec de plus en plus de matĂ©riel », a dit M. Ferrara. En tout cas, le dĂ©putĂ© a rĂ©sumĂ© la situation Il ne faut pas se raconter d’histoires. Nous n’aurons jamais une flotte patrimoniale d’hĂ©licoptĂšres de transport lourd » et nous en avons pourtant besoin. Que fait-on? ».
\n\n \n 4e régiment d hélicoptÚres des forces spéciales
Pourla premiĂšre fois la Brigade des Forces SpĂ©ciales Terre et ses unitĂ©s d'exception sont prĂ©sentĂ©es : le 1e, R.P.I.Ma (RĂ©giment de Parachutistes d'Infanterie de Marine) spĂ©cialisĂ© dans les actions commandos, le 13Ăšme R.D.P (RĂ©giment de Dragons Parachutistes) en charge des discrĂštes missions de Les forces spĂ©ciales de l’armĂ©e de Terre ont leur propre bataillon d’hĂ©licos, le 4Ăšme rĂ©giment d’hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales 4Ăšme RHFS. Quel est leur rĂŽle et quelles missions leur sont confiĂ©es ?Si le 4Ăšme rĂ©giment d’hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales est l’unique capacitĂ© aĂ©romobile des forces spĂ©ciales de l’armĂ©e de Terre, ses compĂ©tences et ses moyens sont toutefois utilisĂ©es par d’autres unitĂ©s des forces spĂ©ciales, lui confĂ©rant un rĂŽle interarmĂ©es. Il n’est donc pas absurde de poser les hĂ©licos du 4Ăšme RHFS sur le pont d’envol d’un porte-aĂ©ronef de la Marine nationale ou d’apprendre qu’ils ont opĂ©rĂ© au profit des commandos d’autres armĂ©es Pas une intervention n’a lieu sans notre prĂ©sence ; nous agissons bien souvent en premier, c’est-Ă -dire que nous arrivons dĂšs qu’il y a un besoin. GrĂące Ă  notre entraĂźnement, nous n’avons pas besoin de nous y prĂ©parer
 »La premiĂšre utilitĂ© du 4Ăšme rĂ©giment d’hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales de l’armĂ©e de terre, c’est Ă©videmment sa capacitĂ© de projection Ă  bref dĂ©lai. Les moyens hĂ©liportĂ©s fournissent aux soldats des forces spĂ©ciales cette allonge sans laquelle peu d’actions spĂ©ciales seraient envisageables. Hormis les SNA sous-marins nuclĂ©aires d’attaque dont le rĂŽle consiste aussi Ă  dĂ©poser des forces spĂ©ciales prĂšs d’un rivage, et les avions de transport qui peuvent leur offrir une capacitĂ© aĂ©roportĂ©e, l’hĂ©licoptĂšre s’impose en plus par la capacitĂ© Ă  projeter les commandos au plus prĂšs de l’action, et quel que soit le terrain oĂč la mission doit ĂȘtre pourquoi les hĂ©licoptĂšres du 4Ăšme RHFS ne sont pas seulement utiles pour rĂ©aliser des coups de main, mais aussi en cas de prise d’otage ainsi que pour recueillir des renseignements sur l’adversaire derriĂšre ses lignes. C’est la raison pour laquelle le 4Ăšme rĂ©giment d’hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales dispose de tous les types d’hĂ©licoptĂšres de combat en service dans l’armĂ©e de Terre, en plus de ses moyens en termes d’hĂ©licoptĂšres de transport. Avec l’exigence d’efficacitĂ© et de disponibilitĂ© qui lui reviennent, ces soldats d’un genre un peu particulier opĂšrent dans les situations les plus singuliĂšres, que ce soit en Outre-Mer ou Ă  l’étranger, dans les diffĂ©rents conflits oĂč la France est engagĂ©e Mais les soldats du 4Ăšme rĂ©giment d’hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales, basĂ© Ă  Pau, ne sont pas forcĂ©ment des pilotes d’hĂ©licoptĂšre. On y croise aussi des profils de mĂ©canicien navigant et des spĂ©cialistes de l’informatique ou des transmissions. Commentez cet article, ou faites un rĂ©trolien depuis votre propre blog. Troiscadres de l'Ă©cole d'application de l'aviation lĂ©gĂšre de l'armĂ©e de Terre (Ealat) et de deux Ă©lĂšves du 4e RĂ©giment d'hĂ©licoptĂšres des forces
Paras, bĂ©rets bleus, verts et rouges, tous unis !Forum pour Parachutistes et Sympathisants de par le Monde Le Deal du moment -20% OnePlus Nord CE 2 5G – 8GB RAM 128GB – ... Voir le deal 239 € Paras, bĂ©rets bleus, verts et rouges, tous unis ! HISTOIRE DE NOTRE PATRIE Les RĂ©giments Terre/Air/Marine 4 participantsAuteurMessageMichelAdmin Nombre de messages 2713Age 63Emploi RetraitĂ©Date d'inscription 09/10/2021Sujet L’escadrille des forces spĂ©ciales 2022-02-23, 0922 Quinze Ă©quipiers de l’escadrille des opĂ©rations spĂ©ciales n°7 du 4e rĂ©giment d’hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales ont participĂ© Ă  un stage d’aguerrissement commando, du 6 au 17 septembre. Une prĂ©paration renforcĂ©e pour ces nouvelles recrues engagĂ©es au plus prĂšs de leurs camarades dont elles assurent le soutien en opĂ©ration. TIM a passĂ© trois jours avec ces soldats Ă  Pau et dans le Pays leur action combinĂ©e, les spĂ©cialistes de l’EOS7 appuient l’équipage de l’aĂ©ronef dans la rĂ©ussite de sa que la rentrĂ©e scolaire a dĂ©butĂ© il y a quelques jours pour les Ă©coliers, une autre plus matinale et sportive, se dĂ©roule au quartier CBA Damien Boiteux, Ă  Pau, ce lundi 6 septembre. Ils sont transmetteurs, mĂ©caniciens, spĂ©cialistes du renseignement ou encore ravitailleurs tactiques. Tous ont entre cinq et vingt ans de service. Ces quinze nouveaux arrivants du 4e rĂ©giment d’hĂ©licoptĂšres de forces spĂ©ciales 4e RHFS vont rejoindre l’escadrille des opĂ©rations spĂ©ciales n°7 EOS7 du rĂ©giment, unitĂ© en charge d’appuyer leurs camarades sur le terrain et au combat. Ils ignorent le programme des prochains jours, tout comme sa Pyrrhus, moniteur en chef de l’entraĂźnement physique, militaire et sportif et instructeur commando, prend la parole Tout le monde est Ă©quipĂ© ? Armement, sacs pesĂ©s Ă  11 kilos ? Ce matin, marche commando. Vous avez deux minutes pour rejoindre le dĂ©part. C’est parti ! » Cette Ă©preuve introduit le stage d’aguerrissement commando qui se dĂ©roule durant la premiĂšre phase d’instruction spĂ©cialisĂ©e M1 du cursus “opĂ©rateurs de rĂ©giment d’hĂ©licoptĂšres actions spĂ©ciales” Orhas cf. encadrĂ©. Pendant douze jours consĂ©cutifs, ils vont enchaĂźner les activitĂ©s dans le Pays basque rappel, navigation, roulage sur sable, combat, missions tactiques de nuit, Ă©quipiers de l’escadrille des forces spĂ©ciales n°7 du 4e rĂ©giment d’hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales ont participĂ© Ă  un stage d’aguerrissement commando dans le Pays Basque, du 6 au 17 septembre. Celui-ci se dĂ©roulerait durant la premiĂšre phase d’instruction spĂ©cialisĂ©e du cursus ÊșopĂ©rateurs de rĂ©giment d’hĂ©licoptĂšres actions spĂ©cialesÊș. Piste d’audace, rappel, navigation, roulage sur sable, tactique
 une prĂ©paration renforcĂ©e pour ces nouvelles recrues engagĂ©es au plus prĂšs de leurs camarades dont elles assurent le soutien en opĂ©rateurs aguerris14 h 30, citadelle de Bayonne. Les tempĂ©ratures s’annoncent trĂšs Ă©levĂ©es pour cette premiĂšre journĂ©e. Tours de cou relevĂ©s jusqu’au nez malgrĂ© la chaleur Ă©crasante, les stagiaires dĂ©butent les obstacles de la piste d’audace. L’intĂ©rĂȘt pour eux est de travailler en Ă©quipe, d’apprendre Ă  se connaĂźtre et Ă  dĂ©velopper une cohĂ©sion au sein du groupe », explique l’adjudant Pyrrhus. L’EOS7 constitue l’escadrille d’appui au commandement et aux opĂ©rations du 4e RHFS. Son personnel renforce les autres escadrilles dans plusieurs domaines, tel que le renseignement, les systĂšmes d’information et de communication, le ravitaillement tactique ou la maintenance terrestre tactique. Les soldats sont amenĂ©s Ă  opĂ©rer sur les théùtres en totale autonomie, parfois au plus prĂšs des annĂ©e, la volontĂ© est de renforcer le volet de leur aguerrissement. Le commandant Hugues, chef de la cellule d’instruction spĂ©cialisĂ©e, prĂ©cise l’importance de disposer d’opĂ©rateurs aguerris Chacun doit ĂȘtre bon sur le plan technique et tactique. EngagĂ©s loin des bases et en territoire ennemi, tous doivent ĂȘtre prĂȘts Ă  assurer leur protection, Ă  utiliser leur arme et mettre en Ɠuvre des procĂ©dures de rĂ©cupĂ©ration en cas de besoin ».Pour mener Ă  bien leurs opĂ©rations, parfois trĂšs loin des bases, les hĂ©licoptĂšres du 4e RHFS doivent pouvoir bĂ©nĂ©ficier d’un soutien logistique, oĂč qu’ils se trouvent. L’autonomie d’un hĂ©licoptĂšre en vol est limitĂ©e. PassĂ© certains dĂ©lais, l’aĂ©ronef doit poser pour se ravitailler en carburant », commente le capitaine Luis, commandant d’unitĂ© de l’EOS7. Faute de base Ă  proximitĂ© immĂ©diate lors de certaines missions, l’équipage est contraint de poser dans des zones non sĂ©curisĂ©es, parfois en plein dĂ©sert, comme c’est le cas au Mali. Une position au sol vulnĂ©rable, qu’il convient d’abrĂ©ger autant que vertical d’un silo sur le parcours en pendulaire par le puits ou par les rampes de la maquette d’orientation de nuit dans la citadelle de Bayonne. Le Farp, un outil essentielC’est dans ce contexte qu’est créé un Farp point de ravitaillement tactique avancĂ©, armĂ© par les spĂ©cialistes de l’EOS7 qui forment la cellule de mise en Ɠuvre CelMO. Par leur action combinĂ©e, ils appuient l’équipage de l’aĂ©ronef dans la rĂ©ussite de sa mission. On retrouve parmi eux un ravitailleur tactique pour effectuer le plein en carburant, des transmetteurs pour assurer les communications avec le poste de commandement ou encore un opĂ©rateur renseignement pour briefer l’équipage sur la situation ou exploiter les premiers Ă©lĂ©ments de renseignement. Leur action est indispensable. PlacĂ© en amont ou en aval de la zone d’action, le Farp permet Ă  l’hĂ©licoptĂšre, soit de poursuivre sa mission si son objectif se trouve au-delĂ  de la distance dĂ©jĂ  parcourue, soit de rejoindre sa base initiale, une fois la mission terminĂ©e, le tout rapidement. La CelMO s’est dĂ©veloppĂ©e entre 2013 lors de l’engagement au Mali, et opĂ©rateurs sont Ă©quipĂ©s de "blue guns", faisant office d' en kayak sur 5 km. En 2014, l’équipier renseignement envoyait ses comptes- rendus Ă  la CelMO depuis la base opĂ©rationnelle avancĂ©e. Aujourd’hui, il est sur le Farp avec les autres », explique le capitaine Luis. Un outil essentiel qui s’adapte selon le théùtre et la mission. En cas de danger chimique suspectĂ©, par exemple, un spĂ©cialiste NRBC peut venir complĂ©ter l’équipe. Demain, nous aurons peut-ĂȘtre des “dronistes“ », projette le capitaine. Un Farp peut ĂȘtre mis en Ɠuvre par les airs ou par voie terrestre. Les Ă©quipiers n’étant pas tous parachutistes, c’est cette derniĂšre option qui reste le mode d’insertion privilĂ©giĂ©, d’oĂč la nĂ©cessitĂ© d’ĂȘtre qualifiĂ©s sur des vĂ©hicules pouvant ĂȘtre insĂ©rĂ©s dans des patrouilles des forces cursus OrhasTout nouvel arrivant au 4e RHFS, quel que soit son mĂ©tier ou son grade, passe par le premier cycle M0 du cursus Orhas, qui comprend quatre modules M0 module d’accueil et d’introduction au nouvel environnement forces spĂ©ciales FS, avec mise Ă  jour du pack Vital1 et des instruction dĂ©centralisĂ©e au sein des escadrilles, qui forment individuellement chaque nouvel Ă©quipier selon le type d’aĂ©ronef ou de matĂ©riel instruction inter-escadrilles rassemblant tous les spĂ©cialistes qui apprennent Ă  travailler et Ă  interagir avec un objectif commun former une unitĂ© d’action H4. À l’issue, ils participent Ă  l’exercice du commandement des forces spĂ©ciales Terre - Gorgones - lequel dure trois instruction Ă  la survie au combat et aux procĂ©dures d’exfiltration et de rĂ©cupĂ©ration en zone hostile, ouverte uniquement aux personnes identifiĂ©es comme Ă©tant les plus exposĂ©es aux risques cycle complet de trois moisMercredi 8 septembre, 21h30. AprĂšs trois jours passĂ©s Ă  la citadelle de Bayonne, les stagiaires attaquent la phase tactique, avec une opĂ©ration de nuit, au dĂ©part de Soustons Landes. Par trinĂŽmes, ils doivent rejoindre le point de contact partisan, qui leur remet les coordonnĂ©es de la zone de rĂ©cupĂ©ration. La population Ă©tant considĂ©rĂ©e comme hostile, ils progressent discrĂštement, avec Ă  leur disposition une carte, un GPS et les procĂ©dures de contact. La fatigue se fait dĂ©jĂ  sentir, les muscles sont douloureux, avec quelques blessures bĂ©nignes sur les parcours d’obstacles. AprĂšs deux heures de progression, les trinĂŽmes rejoignent la zone de jours Ă  venir les mĂšneront sur d’autres activitĂ©s rustiques, jusqu’à la mise en Ɠuvre d’un Farp. Pour certains, comme les logisticiens, le cursus s’arrĂȘtera Ă  la fin du M1 avec l’obtention du brevet Ohras soutien opĂ©rationnel. Seuls 8 sur les 15 poursuivront jusqu’au M3 et obtiendront le brevet Ohras opĂ©rationnel. Au total, le cycle complet durera jusqu’au 14 novembre, soit trois mois. Chacun sera aguerri Ă  la hauteur des exigences de son mĂ©tier, prĂȘt Ă  l’appel des missions rĂ©giment Ă  la croisĂ©e des cheminsUnique unitĂ© d’hĂ©licoptĂšres dĂ©diĂ©e aux opĂ©rations spĂ©ciales, le 4e RHFS possĂšde une identitĂ© plurielle rĂ©giment de l’ALAT, il est intĂ©grĂ© au commandement des forces spĂ©ciales Terre COM FST et est employĂ© par le commandement des opĂ©rations spĂ©ciales COS. InterarmĂ©es et interministĂ©riel, il dispose d’un Ă©tat-major et de sept escadrilles, chacune dotĂ©e d’hĂ©licoptĂšres diffĂ©rents___________________________________ ____________________________________ Vive la Bretagne 81/06 et Eva aiment ce message AlexderomeAdmin Nombre de messages 4694Age 57Emploi A la recherche du temps perduDate d'inscription 22/10/2010Sujet Re L’escadrille des forces spĂ©ciales 2022-02-23, 0943 J’en ai fait des marches commando, treillis, sac Ă  dos et rangers qui pesent 1kg chacune. Ce sont des P4 que l’on voit dans le 1er clichĂ©? J’aimais bien les courses d’orientation. On nous l'argent en camion dans la plaine champenoise et il fallait rentrer au bivouac en pleine nuit. On avait une carte et une ____________________________________Ce que nous voulions nous ne le savions pas, et ce que nous savions nous ne le voulions von Salomon Les RĂ©prouvĂ©s Je ne veux pas me faire ficher, estampiller, enregistrer, ni me faire classer puis dĂ©classer ou numĂ©roter. Ma vie m’appartient ». N°6 Le Prisonnier81/06, Eva et Michel aiment ce message MichelAdmin Nombre de messages 2713Age 63Emploi RetraitĂ©Date d'inscription 09/10/2021Sujet Re L’escadrille des forces spĂ©ciales 2022-02-23, 1213 Des souvenirs Alex,oui les marches commando et les courses d'orientation. Peugeot P4 Lampe TL122D ArmĂ©e française___________________________________ ____________________________________ Vive la Bretagne 81/06 aime ce message EvaAdmin Nombre de messages 3161Age 70Emploi Retraite Date d'inscription 01/02/2021Sujet Re L’escadrille des forces spĂ©ciales 2022-02-23, 1320 Merci pour ce topic,si bien agrĂ©mentĂ© de photosAinsi que pour la vidĂ©o ___________________________________ ____________________________________81/06 et Michel aiment ce message MichelAdmin Nombre de messages 2713Age 63Emploi RetraitĂ©Date d'inscription 09/10/2021Sujet Re L’escadrille des forces spĂ©ciales 2022-02-23, 1334 Merci ____________________________________ Vive la Bretagne 81/06 aime ce message Commandoair40Admin Nombre de messages 25533Age 76Emploi Français RadicalisĂ© .Date d'inscription 07/11/2014Sujet Re L’escadrille des forces spĂ©ciales 2022-02-23, 1951 Merci mon Michel et aux autres amis .De mon temps , c'Ă©tait la Jeep , la Mat49 et le H34 .Mais de toutes Ă©poques , quel plaisir que ces aventures . ___________________________________ ____________________________________Sicut-Aquila “Nous avons entendu et nous savons ce que nos pĂšres nous ont racontĂ©, nous n’allons pas le cacher Ă  nos redirons Ă  tous ceux qui nous suivent, les Ɠuvres glorieuses...” 81/06 et Michel aiment ce message MichelAdmin Nombre de messages 2713Age 63Emploi RetraitĂ©Date d'inscription 09/10/2021Sujet Re L’escadrille des forces spĂ©ciales 2022-02-23, 2013 Merci JP, oui des souvenirs . ___________________________________ ____________________________________ Vive la Bretagne 81/06 aime ce message Contenu sponsorisĂ©Sujet Re L’escadrille des forces spĂ©ciales L’escadrille des forces spĂ©ciales Page 1 sur 1 Sujets similaires» Les Forces SpĂ©ciales !!!» Les forces spĂ©ciales» Les "Forces SpĂ©ciales" Françaises .» LES FORCES SPECIALES ESPAGNOLE le LES FORCES SPECIALES ESPAGNOLE le de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumParas, bĂ©rets bleus, verts et rouges, tous unis ! HISTOIRE DE NOTRE PATRIE Les RĂ©giments Terre/Air/MarineSauter vers
Lecommandement palois des forces spĂ©ciales terre et la base du 4e rĂ©giment d’hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales se nomment Quartier Chef de bataillon Damien-Boiteux, du nom du pilote de Gazelle du 4e RHFS, tuĂ© le 11 janvier 2013, au premier jour de l’opĂ©ration Serval au Mali. Les soldats des « FS » sont exposĂ©s. Sur les 25 morts dans la bande sahĂ©lo Musique au Val-de-GrĂące, saison musicale 2021/2022 - XXIX° saison d’orgue ‱ XXIV° saison des Heures musicales, sous le patronage de la ministre des armĂ©es 2021 Dimanche 3 octobre ‱ Les 400 ans de l’abbaye du Val-de-GrĂące Hervé DĂ©sarbre, organiste du Val-de-GrĂące, European Brass Quintet, aux balcons ! Dimanche 7 novembre ‱ Un tour du monde en chantant
 Ensemble AEDES, Mathieu Romano, direction Dimanche... Lire la suite 4e RHFS Nulle part sans nous ». Composante aĂ©romobile des opĂ©rations spĂ©ciales, le 4e rĂ©giment d'hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales 4e RHFS de Pau est le bataillon d'hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales de l'armĂ©e de Terre. IntĂ©grĂ© au commandement des forces spĂ©ciales Terre CFST , le... Lire la suite Le 126e rĂ©giment d'infanterie. Le 126e RI sur les Champs ELysĂ©es - 14 juillet 2016. Le 126e rĂ©giment d’infanterie 126eRI de Brive est un rĂ©giment mobile, aĂ©rotransportable, polyvalent, particuliĂšrement efficace dans le combat rapprochĂ© et en zone urbaine. Sa devise est Fiers et... Lire la suite Les prix 2021 de la Commission ArmĂ©e-Jeunesse. Depuis 2003, la CAJ invite toute entitĂ© du ministĂšre des ArmĂ©es et la gendarmerie nationale Ă  participer au concours "Prix ArmĂ©es-Jeunesse" PAJ. Au cours de cet Ă©vĂ©nement, plusieurs prix sont attribuĂ©s pour rĂ©compenser des projets originaux rĂ©alisĂ©s... Lire la suite ConfĂ©rence le 22 juin au CNA NapolĂ©on joueur d’échecs. Le mardi 22 juin Ă  20 heures une confĂ©rence exceptionnelle est organisĂ©e au Cercle national des armĂ©es Ă  l'occasion du bicentenaire de la mort de NapolĂ©on sur le thĂšme " NapolĂ©on, joueur d’échecs" . Celle-ci est donnĂ©e par deux rĂ©servistes JoĂ«l Gautier,... Lire la suite Le13e RDP appartient Ă  la brigade des forces spĂ©ciales Terre (BFST) depuis le 1er juillet 2002 (date de crĂ©ation de la BFST), aux cĂŽtĂ©s du 1er RPIMa, du 4e rĂ©giment d’hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales et de la compagnie de commandement et de transmission des forces spĂ©ciales (CCFT FS). FORMATION – EMPLOIS – RECRUTEMENT. Formation Cet article date de plus d'un an. Cinq hĂ©licoptĂšres survoleront Paris et les Champs-ÉlysĂ©es en particulier, mercredi 9 juin. Des militaires rĂ©aliseront ce qu'ils appellent "la reconnaissance des axes", en vue du dĂ©filĂ© aĂ©rien du 14-Juillet, auquel 25 appareils participeront. Article rĂ©digĂ© par PubliĂ© le 09/06/2021 1325 Mis Ă  jour le 09/06/2021 1655 Temps de lecture 2 min. Les hĂ©licoptĂšres, en nombre encore insuffisant en France, sont devenus indispensables, notamment au Sahel dans la lutte contre les mouvements jihadistes. En CĂŽte d'Ivoire, le 4e rĂ©giment d'hĂ©licoptĂšre des forces spĂ©ciales organise des exercices. L'hĂ©licoptĂšre que pilotera quelques heures plus tard le lieutenant Darius est quasiment deux fois plus vieux que lui la Gazelle a fait son premier vol en 1967 ; Darius lui, est nĂ© en 1993. "C'est un vieil appareil mais qui a Ă©galement son charme par sa taille, sa maniabilitĂ©, qui m'a toujours fait rĂȘver. C'est une chance de piloter cet hĂ©licopĂšre". Le bruit du rotor de la Gazelle et celui de sa mitrailleuse, capable de tirer 50 cartouches Ă  la seconde, saturent la nuit ivoirienne. Dans le cockpit, Darius, jumelles de vision nocturne abaissĂ©es, balaie le paysage de gauche Ă  droite, parce que ces jumelles rĂ©trĂ©cissent son champ de vision. La vision de nuit, c'est un halo verdĂątre qui aplanit les reliefs. "On crĂ©e une bibliothĂšque d'images Ă  force de voler de nuit. Au fur et Ă  mesure on sait que telle silhouette c'est un arbre d'une certaine hauteur. Un lac, au dĂ©but, on aura l'impression que c'est un sol qui va ĂȘtre peut-ĂȘtre en terre, mais au fur et Ă  mesure on va se dire, non c'est un lac". "Le cerveau va enregistrer l'image, va crĂ©er cette bibliothĂšque, l'Ă©largir, et nous donner plus de confort intellectuel pour le vol de nuit". Lieutenant DariusĂ  franceinfo Preuve, s'il en Ă©tait besoin, de l'extrĂȘme dangerositĂ© de cette navigation nocturne, le 25 novembre 2019 deux hĂ©licoptĂšres de la force Barkhane se sont percutĂ©s lors d'une mission de nuit au Mali. 13 soldats sont morts dans cette collision. "On peut avoir un accident de la route aussi", relativise le jeune lieutenant. Ce qu'il voit lui, c'est son rĂŽle, celui d'un ange gardien des commandos au sol. "Quand vous ĂȘtes en appui d'un groupe au sol, on va quand mĂȘme avoir des vies en jeu et c'est des sentiments que l'on connaĂźt peu ou pas dans la vie civile". La mort ? "Moi je l'accepte", rĂ©pond Darius. Darius n'a jamais voulu faire autre chose que ce qu'il fait aujourd'hui. Quand il parle pilotage pour les forces spĂ©ciales, il rĂ©pĂšte l'expression "pousser les curseurs", dans la technicitĂ©, la recherche de performances et le goĂ»t de l'effort. Puis, il sourit et dĂ©clare "Ce n'est pas un sport de masse". Pilote d'hĂ©licoptĂšre le tĂ©moignage du lieutenant Darius - Reportage de Franck Cognard Ă©couter
4e régiment d hélicoptÚres des forces spéciales
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