Lesécrits de sainte Thérèse; Pour connaître Thérèse; Pour approfondir Thérèse; Thérèse pour les enfants; Louis et Zélie Martin; Léonie Martin; Marie; Saints du Carmel; Vie et écrits de saints; François. Benoît XVI et autres

Depuis 1995, la petite châsse dorée en forme de sanctuaire remplit les lieux de culte de la foule des fervents. Les reliques de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus ont renouvelé une pratique catholique ancienne, mais qui avait connu une relative désaffection, du moins à cette échelle. Depuis la chapelle du couvent Saint-Dominique jusqu'à la très classique basilique Notre-Dame des Victoires, à Paris, sans parler d'innombrables églises de province, la vox populi a de nouveau canonisé la sainte de Lisieux, en cette fin de siècle techniciste et popularité de Thérèse Martin s'inscrit également dans la pierre le nombre incalculable de basiliques, églises, chapelles, oratoires et statues qui lui ont été dédiés de par le monde. Le phénomène, dans sa rapidité historique, est quasi unique. Sans parler des miracles que les humbles et les illustres lui ont attribués. Ainsi la môme Piaf sa soeur aimait à raconter comment Edith avait été guérie d'une cataracte sur la tombe de Thérèse. Entre 1907 et 1925, sept volumes rassemblant quelque 3 000 pages d'ex-voto et de remerciements seront publiés. Et les témoignages continuent d' fait, c'est deux ans après sa mort en 1897, que le culte de Thérèse de l'Enfant-Jésus commence vraiment. Les premiers fidèles affluent à Lisieux le Calvados devient lieu de pèlerinage à succès. Béatifiée dès 1923, Thérèse est canonisée en 1925 par Pie XI, en présence de 500 000 pèlerins. Elle est proclamée patronne secondaire de la France, au même titre que Jeanne d' expliquer une telle vague ? Par la famille de Thérèse, par l'époque, et par le message lui-même de sainte deux premiers niveaux d'explication sont en fait étroitement liés. Première sainte de l'ère médiatique, Thérèse bénéficie du zèle de ses proches qui sera relayé par les moyens de communication modernes. Mère Agnès _ Pauline Martin, soeur aînée de Thérèse dans le siècle _ contribuera activement à diffuser très tôt les écrits de sa cadette. Soeur Geneviève _ autre soeur de sang sous le nom de Céline Martin _, mettra ses talents de photographe et de peintre au service d'une iconographie abondante et, déjà, hagiographique. Par la lecture de La Croix, la jeune Thérèse se tenait au courant des tourments du monde. La presse va jouer un rôle non négligeable dans la diffusion de son culte. Dans les années 20, Mgr Octave Germain va donner un coup de pouce important à la diffusion du message thérésien en créant les Annales de sainte Thérèse de Lisieux. Chargé d'élever la basilique normande, il va, en fait, contribuer à sa d'autres saints modernes tels sainte Bernadette Soubirous ou saint Jean-Marie Vianney, Thérèse bénéficie de la proximité temporelle. Du coup, nombre d'objets ou autres témoins » de sa vie sont à la disposition des fidèles désireux de toucher » la sainteté dès cette terre. Images pieuses, bréviaires, linges, meubles, maisons toutes pièces ou lieux où vécut Thérèse de Lisieux sont ainsi disponibles pour ses encore, avec la Première Guerre mondiale qui va jouer le rôle de révélateur de la popularité de Thérèse Martin. Sa tombe, sise hors clôture monastique, devient vite un lieu où l'on vient se confier et implorer en des temps dramatiques. Les poilus, aussi bien que leur famille, contribuent à renforcer l'aura d'une jeune femme morte à 24 ans dans de grandes souffrances. Elle sait » et peut partager le sort de ces milliers de soldats lancés dans la boucherie de message, enfin. Comment justifier une telle popularité ? Cela ne s'explique pas humainement », confie la prieure du carmel de Lisieux, avant de poursuivre C'est la simplicité, le caractère non extraordinaire de la voie qu'elle a empruntée et offerte autour d'elle. » Une simplicité tout entière résumée en ces mots de la petite » Thérèse, Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face Dans le coeur de l'Eglise, ma mère, je serai l'amour. »Benoît VANDEPUTTE
\n\n \n\n \n\n témoignages des miracles de sainte thérèse de lisieux
Lorsquesurvint la mort de Sœur Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face on l’enterra dans le cimetière municipal de Lisieux, le 4 octobre 1897. C’est même elle qui étrenna l’enclos acheté par le Carmel à la suite des nouvelles dispositions légales qui interdisaient toute sépulture dans la clôture du monastère.
des histoires vraies basées sur des certificats médicaux et des dépositions officielles de Djana, Michel Pascal chez Rocher Collections Documents Paru le 25/11/2004 Broché 233 pages Tout public € Disponible - Expédié sous 5 jours ouvrés Ajouter au panier Frais de livraison Donner votre avis sur ce livre Ajouter à votre liste d'envie Quatrième de couvertureRecueil de témoignages par lesquels ont été constatés des miracles liés à sainte Thérèse de Lisieux. Avis des lecteurs Soyez le premier à donner votre avis
2« Discours de S. S. PIE XI lors de l’Approbation des miracles approuvés pour la Béatification de Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus [11 février 1923] », [Carmel de Lisieux], Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus glorifiée par la Sainte Église, actes officiels et discours pontificaux, Lisieux, 1932. Discours publié également en
U n jour de mai 1883, à Lisieux, monsieur Martin, le père de la future Sainte Thérèse, demanda que soit célébrée en la basilique de Notre-Dame... Lire la suite 3,50 € Ebook Téléchargement immédiat 1,99 € Grand format Expédié sous 3 à 6 jours 3,50 € Expédié sous 3 à 6 jours Livré chez vous entre le 2 septembre et le 6 septembre U n jour de mai 1883, à Lisieux, monsieur Martin, le père de la future Sainte Thérèse, demanda que soit célébrée en la basilique de Notre-Dame des Victoires une neuvaine de messes pour son enfant gravement malade. Celle-ci, âgée de 10 ans, s'était elle aussi tournée vers sa Mère du Ciel. Guérie en un instant par le sourire de la Vierge, elle écrira "Il fallait un miracle et ce fut Notre-Dame des Victoires qui le fit." Devenue carmélite, Thérèse écrira à sa cousine en voyage à Paris "Va mettre un cierge à Notre-Dame des Victoires, j'ai tant confiance en elle". Cette neuvaine, vous permettra d'entrer à votre tour dans ce mouvement de prière filiale et d'amour envers la Vierge, envers Notre-Dame des Victoires. Les 37 000 ex-voto qui recouvrent les murs de la basilique de Notre-Dame des Victoires, à Paris, sont autant de témoignages de reconnaissance à la Vierge Marie, qui ne cesse de manifester, en ce lieu, sa présence et sa puissance à tous ses enfants qui se tournent vers elle. Prière de ka neuvaineSuggestions pour prier la neuvaineSainte Thérèse et ses parents leur amour et leur confiance en Notre-Dame des VictoiresLe sourire de Marie, méditation du pape Benoît XVINeuvaine de prière pour les maladesRecevoir le sacrement des malades Date de parution 29/01/2009 Editeur ISBN 978-2-7067-0649-3 EAN 9782706706493 Présentation Broché Nb. de pages 62 pages Poids Kg Dimensions 11,0 cm × 17,0 cm × 0,4 cm JamesBernaut, 17 novembre 1916 (Archives du Carmel de Lisieux) 1Il faut avoir de sérieuses raisons pour se permettre d’évoquer, dans le cadre d’une réflexion sur les rapports entre les guerres du xx e siècle et la mystique, une carmélite morte en 1897, à vingt-quatre ans, sans avoir connu aucune guerre. Le commentateur de Thérèse en trouve dans l’histoire de sa réception,
Accueil » Documents » Archives religieuses » Un témoignage sur les exhumations de Sainte Bernadette Soubirous le corps était-il intact ou pas ?Dans son édition web du 22 novembre 2013, le Journal du Centre publie, dans la rubrique Mon Nevers secret », un article, dont voici un extrait Le corps de Sainte Bernadette "intact". …Celui-ci est retrouvé dans un état de conservation extraordinaire. Ce qui suscite encore aujourd’hui de nombreuses interrogations. En 1925, la nivernaise Sœur Marie Véronique, était présente lors de l’exhumation du corps de Sainte Bernadette. Sa sœur aînée faisait partie du groupe de jeunes filles qui vivaient à Saint Gildard à Nevers. Petite, elle s’y rendait souvent pour les vacances. Elle assistera à la sortie du tombeau de Sainte Bernadette. Au moment où on l’a sorti de son tombeau, il y avait des évêque, il y avait la police, il y avait des docteurs. Donc là, nous étions séparés, nous étions en haut et nous avons assisté à tout ça. Et le soir, on nous a donné la permission de voir le corps de Sainte Bernadette … j’ai pu baisé son pied. » Sainte-Bernadette est béatifiée le 14 juin 1925. Son corps est placé par la suite dans une châsse de verre et de bronze, dans la chapelle Saint-Gildard à Nevers, visible encore aujourd’hui des visiteurs et des pèlerins. Une autre histoire Il existe une autre histoire de ces exhumations [1], un récit que je tiens de ma famille, mais je n’ai pas été un témoin direct, puisque je suis né en 1945 Ma famille a vécu à Nevers, rue de la Chaussade, dans une petite maison construite par mon arrière-arrière grand père vers 1860, et que ma famille occupait encore au moment des exhumations [2]. Tous étaient de fervents catholiques, y compris, dans un premier temps mon grand père qui, après avoir envisagé le séminaire, deviendra socialiste et anticléricaliste et terminera député maire d’une grande ville de l’Est. Alors qu’il était assigné à résidence dans cette même maison par les allemands, Il fréquenta en secret Patrice Flynn, 110e évêque de Nevers, de 1932 à 1963. Fréquemment, mes parents présents voyaient arriver un homme en costume civil et chapeau, qui s’enfermait longuement avec mon grand père dans la seconde pièce de cette petite maison. Que se disaient-ils ? Personne ne le sait, mais on entendait de grands et fréquents éclats de rire. Les témoins étaient en grande partie de fervents catholiques. Voila pour relativiser le parti-pris qu’on pourrait me reprocher dans ce récit. Mais revenons aux exhumations Il y avait dans le quartier de la rue de la Chaussade, qui s’appelait autrefois rue du carrefour, un brave homme qui faisait du terrassement au cimetière. Il me semble qu’on l’appelait le père Martin », mais ma mémoire n’est pas fidèle sur ce point. C’est lui qui avait été l’homme de service lors de ces exhumations. Il le racontait à qui voulait l’entendre, et témoignait bien volontiers, que la dépouille de Bernadette Soubirou était en parfait état de conservation lors de la première exhumation. A Nevers, ce n’est pas une surprise, puisque c’était un problème lors de certains transferts en fosse commune depuis le 19e siècle [3]. Mais le bonhomme était formel ce n’était pas le cas les autres fois. Aussi les sœurs lui avaient intimé l’ordre de se taire. Il aurait alors répliqué je dirais ce que j’ai vu, elle avait l’œil pitou », ce qui signifierait putréfié, en patois. Et il le racontait, parait-il, à qui voulait l’entendre. Cette version me fut racontée de nombreuses fois, sans jamais avoir été mise en cause par les plus catholiques des proches de ma famille [4]. Alors, intacte ou reconstruite, cette dépouille, en partie dépecée ? Il y aurait bien un moyen pour le savoir et lever les nombreuses interrogations » une expertise indépendante. Mais c’est une autre affaire…Depuis que j’ai écrit cet article, une polémique entre Neversois et Lourdais est née sur le retour du corps à Lourdes. 200 000 visiteurs par an qui génèrent 2, 5 M€, par les temps qui courent... des chiffres indiqués par le journal "La dépêche" dans un article du 9 mars 2016. Ce qu’écrit également le journaliste, et que j’ignorais, c’est qu’il y a à Lourdes des reliques dont un fragment d’une CÔTE de Bernadette !... Drôle de respect sur un corps intact !
Estelle& Michel Pascal sont plongés dans les centaines de témoignages, Expertises médicales, toutes les obligatoirement dans des procédures judiciaires canonisation la sainte Thérèse. Fait à nouveau des situations qui caractérise, vous soigneusement reconstitué toute la force de ce miracle attribué officiellement petites carmélite de Lisieux. Commencer à des miracles, où l
Bien que soumise aux rigoureuses règles du Carmel qui limitaient fortement la correspondance des religieuses, sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus a correspondu avec quelques interlocuteurs, dont sa famille et ses deux frères spirituels. L'abbé Maurice Bellière 1874-1907 est l'un d'eux. Entré en 1894 au séminaire de Sommervieu Calvados, le jeune homme s'inquiète de ses fautes passées. En 1896, il demande une sœur spirituelle au carmel de Lisieux. La supérieure du couvent, Mère Agnès, désigne la petite Thérèse, avec qui la correspondance débute dès le mois d'octobre 1896, et se poursuivra jusqu'à la mort de la religieuse. Rapidement, le séminariste place une immense confiance en Thérèse. Sans doute Jésus est le Trésor, mais je le trouvais en vous, et Il devenait plus abordable – c'est encore par vous que désormais il viendra jusqu'à moi, n'est-ce pas ? C'est vous dire que du Ciel comme d'ici, j'attends tout de vous – et ma confiance sera assez puissante pour attendre au besoin une action directe et manifeste de cette âme amie que Jésus fit sœur de la mienne, dans une union la plus étroite », lui écrit-il le 5 août 1897. Sainte Thérèse écrira à ses deux petits frères » spirituels, Maurice Bellière et Adolphe Roullaud, de la société des missions étrangères de Paris, jusqu'au jour de sa mort. Jusqu'au bout, elle les assure de l'une de ses convictions profondes il faut prier pour les prêtres. Sur la terre comme au Ciel.
ÔMon Dieu, qui avez orné votre servante, Sainte Thérèse, du don des miracles, accordez-nous, nous vous en supplions, par son intercession, la grâce de vous servir toujours à son exemple, en esprit de confiance et d'humilité, et gardez-nous, Seigneur, un cœur d'enfant, à l'image de celui de notre petite sœur du Ciel. Par Jésus le Christ, Votre Fils, Notre Seigneur,
Je reviendrai sur la terre pour faire aimer l’amour ». Un siècle plus tard, cette phrase de la petite Thérèse résonne encore dans le cœur de plus d’un milliard de catholiques. Voici, en quelques mots, comment la ville de Lisieux est devenue un haut lieu de pèlerinage. Sainte Thérèse, vous êtes née à Alençon en 1873. Votre famille était assez aisée. Peut-être pouvez-vous nous en dire un peu plus ? J’ai eu une enfance très heureuse, entourée et choyée par mes parents et mes soeurs être la dernière a ses avantages ! Malheureusement, ma maman, Zélie a été emportée par un cancer ... j’étais toute jeune. Heureusement, mes sœurs et mon père m’ont apporté toute l’affection dont j’avais besoin et m’ont aidée à maîtriser mon caractère difficile. Votre vie est depuis toujours remplie d’épreuves. Comment, si jeune, avez-vous réussi à surmonter cela ? Après la mort de ma chère maman, j’ai connu une forme de dépression, assez sévère, qui m’a clouée dans mon lit par d’atroces maux physiques. Mon état était tel que mes sœurs et mon pauvre papa s’en trouvèrent désemparés. Ils prièrent sans relâche la Sainte Vierge et, par l’intermédiaire de sa statue, l’année de mes 10 ans, elle m’offrit un ravissant sourire. Alors, pour répondre à votre question, j’ai surtout été submergée de grâces qui m’ont aidée à surmonter les épreuves que Dieu permettait. C’est à cet instant que j’ai ainsi compris que ma vie serait consacrée à Dieu, et j’ai souhaité entrer au Carmel, à la suite de mes sœurs. Mon petit papa me trouvait trop jeune. Mais ma volonté était ferme et je me suis rendue à Rome, à quatorze ans, pour demander au Pape la permission de pouvoir devenir carmélite, ce qu’il me refusa dans un premier temps. J’ai dû attendre un an de plus. Vous avez écrit de nombreux poèmes, et votre autobiographie “Histoire d’une âme », a été traduite en soixante langues et éditée plus de quarante fois. Pensiez-vous inspirer autant de catholiques ? Pourquoi vous, la petite Thérèse de Lisieux ? Pour une carmélite aussi jeune que moi, qui n’a jamais sorti le nez de son Carmel, c’est effectivement un comble ! Mon intention n’était pas de faire de grandes choses. D’ailleurs, je disais toujours que c’est dans les petites actions faites avec amour que l’on fait les plus grands biens. Je voulais transmettre l’amour de Dieu. C’est en 1897, à 24 ans, que Sainte Thérèse a rejoint les cieux Non je ne meurs pas, j’entre dans la Vie ! » Il faut toujours prier comme si l’action était inutile et agir comme si la prière était insuffisante. Quelques faits Ses écrits, les témoignages et de nombreux miracles permettront à la petite Thérèse d’être canonisée comme Sainte Thérèse-de-L’Enfant-Jésus-et-de-la Sainte-Face, puis déclarée Sainte Patronne des Missions et Sainte Patronne secondaire de la France. Durant la première guerre mondiale, les soldats se mettent à prier Sainte Thérèse pour garder espoir. Une basilique est érigée en son honneur. La ville de Lisieux a été détruite à 80% suite à la guerre, mais aucune des bombes lancées sur la basilique n’a explosé. Pour avoir révolutionné la perception de l’amour et inventé un modèle de sainteté humble et accessible à tous, elle devient Docteur de l’Église en 1997. Enaffirmant que la « confiance fait des miracles », Thérèse ne fait pas oeuvre de pieuserie mais de révolution copernicienne proprement chrétienne. Dans une société actuelle hyper moderne où la personne ne cesse de se chercher en investissant ses émotions et l'intensité de ses désirs, la sainte de Lisieux affirme que l'homme ne se trouve vraiment lui-même que dans sa confiance Nouvelles posté le 24 décembre 2015 Jésus vient nous faire miséricorde ! Une belle histoire… Relisons une page de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus la fête de Noël qui a transformé sa vie J’étais vraiment insupportable par ma trop grande sensibilité …. Il fallut que le Bon Dieu fasse un petit miracle pour me faire grandir en un moment et ce miracle il le fit au jour inoubliable de Noël, en cette nuit lumineuse qui éclaire les délices de la Trinité Sainte Ps. 138,12, Jésus le doux petit Enfant d’une heure, changea la nuit de mon âme en torrents de lumière… en cette nuit où Il se fit faible et souffrant pour mon amour, Il me rendit forte et courageuse, Il me revêtit de ses armes Eph. 6,11 et depuis cette nuit bénie, je ne fus vaincue en aucun combat, mais au contraire je marchai de victoires en victoires et commençai pour ainsi dire une course de géant !… » Ps. 18,6 La source de mes larmes fut tarie et ne s’ouvrit depuis que rarement et difficilement ce qui justifia cette parole qui m’avait été dite Tu pleures tant dans ton enfance que plus tard tu n’auras plus de larmes à verser !… » Ce fut le 25 décembre 1886 que je reçus la grâce de sortir de l’enfance, en un mot la grâce de ma complète conversion. Nous revenions de la messe de minuit où j’avais eu le bonheur de recevoir le Dieu fort et puissant. Ps. 24,8 En arrivant aux Buissonnets, je me réjouissais d’aller prendre mes souliers dans la cheminée, cet antique usage nous avait causé tant de joie pendant notre enfance que Céline voulait continuer à me traiter comme un bébé puisque j’étais la plus petite de la famille… Papa aimait à voir mon bonheur, à entendre mes cris de joie en tirant chaque surprise des souliers enchantés, et la gaîté de mon Roi chéri augmentait beaucoup mon bonheur, mais Jésus voulant me montrer que je devais me défaire des défauts de l’enfance m’en retira aussi les innocentes joies, il permit que Papa fatigué de la messe de minuit éprouvât de l’ennui en voyant mes souliers dans la cheminée et qu’il dît ces paroles qui me percèrent le cœur Enfin, heureusement que c’est la dernière année !… » Je montais alors l’escalier pour aller défaire mon chapeau, Céline connaissant ma sensibilité et voyant des larmes briller dans mes yeux eut aussi bien envie d’en verser, car elle m’aimait beaucoup et comprenait mon chagrin O Thérèse ! me dit-elle, ne descends pas, cela te ferait trop de peine de regarder tout de suite dans tes souliers. » Mais Thérèse n’était plus la même, Jésus avait changé son cœur ! Refoulant mes larmes, je descendis rapidement l’escalier et comprimant les battements de mon cœur, je pris mes souliers et les posant devant Papa, je tirai joyeusement tous les objets, ayant l’air heureuse comme une reine. Papa riait, il était aussi redevenu joyeux et Céline croyait rêver!… Heureusement c’était une douce réalité, la petite Thérèse avait retrouvé la force d’âme qu’elle avait perdue à 4 ans et demi et c’était pour toujours qu’elle devait la conserver !… En cette nuit de lumière commença la troisième période de ma vie, la plus belle de toutes, la plus remplie des grâces du Ciel… En un instant, l’ouvrage que je n’avais pu faire en 10 ans, Jésus le fit se contentant de ma bonne volonté qui jamais ne me fit défaut. Comme ses apôtres, je pouvais Lui dire Seigneur, j’ai pêché toute la nuit sans rien prendre. » Lc 5,4-10 Plus miséricordieux encore pour moi qu’Il ne le fut pour ses disciples, Jésus prit Lui-même le filet, le jeta et le retira rempli de poissons… Il fit de moi un pêcheur d’âmes, je sentis un grand désir de travailler à la conversion des pécheurs, désir que je n’avais pas senti aussi vivement… Je sentis en un mot la charité entrer dans mon cœur, le besoin de m’oublier pour faire plaisir, et depuis lors je fus heureuse !… » Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, manuscrit A folios 44v-45v Et moi ? Et nous ? Le récit de sainte Thérèse nous concerne-t-il aujourd’hui ? Laissons-nous éclairer par le commentaire du P. Louis Sankalé Il est très frappant de voir qu’à chaque étape de la vie de Thérèse, chaque fois qu’elle a une lumière, cela se traduit par un acte. Elle le traduit dans sa vie d’une façon pratique. Pensons à la grâce de Noël 1886, par exemple, qui la transforme profondément. Cette nuit-là, elle est guérie de l’infantilisme … et cette grâce va se traduire en acte. Thérèse sent naître en elle l’urgence de la prière pour le salut des âmes. Peu de temps après, elle vivra l’épisode de la conversion de Pranzini. Elle met en œuvre immédiatement ce qu’elle reçoit. Elle prie, elle transforme en acte ce qu’elle a pressenti de la Miséricorde. Nous retrouverons le même processus à chaque étape de sa vie. Donc, ici, Thérèse ne veut pas s’en tenir à de beaux sentiments. Sa question est comment l’enfant témoignera-t-il de son amour ? » Il n’est pas capable de faire des œuvres éclatantes… alors Thérèse répond Oui, mon Bien-Aimé, voilà comment se consumera ma vie… Je n’ai d’autre moyen de te prouver mon amour, que de jeter des fleurs, c’est-à-dire de ne laisser échapper aucun petit sacrifice, aucun regard, aucune parole, de profiter de toutes les petites choses et de les faire par amour… » Louis Sankalé, in Thérèse, dis-nous ton secret, pp. 145-146 Quelques pistes pour nous aujourd’hui… Suis-je prête, comme Thérèse en ce jour de Noël 1886, à accueillir la miséricorde que Dieu me fait en Jésus ? Comment est-ce que je me dispose à accueillir la grâce que Dieu veut me donner ? Est-ce que je peux apprendre à saisir les occasions que Dieu me donne pour traduire en acte les dons reçus ? Qu’en ce jour de Noël, notre Dieu fasse à chacun Miséricorde ! Qu’il nous aide à poser sur nos vies ce regard de bonté qu’il pose lui-même ! Et que ces jours de fête soient remplis de Sa joie ! Beau et saint Noël à chacun ! A3QMMn.
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