Lecombat d'une vie qui chaque jour qui passe le renvoie à sa singularité. «Tous les matins, tous les soirs quand je me déshabille, et que jeLes deux Thomas, l'apôtre et le docteur de l'Église, nous enseignent que nous avons besoin d'entrer dans la réalité que les signes nous montrent Dieu lui-même, dans son intimité. Avec l'aide décisive de l'Esprit Cénacle, les disciples sont réunis par peur des juifs » Jn 20, 19. Depuis la débâcle qui a suivi l’arrestation de Jésus à Gethsémani et le reniement de Pierre, cette communauté des disciples qui devraient n’avoir qu’un seul cœur et qu’une seule âme » Ac 4, 32 n’est plus réunie par l’amour mais par la peur, qui crée la division. Le péché laisse des traces… Les disciples sont divisés et ne se font plus confiance entre eux, à tel point qu’ils ne croient pas le témoignage des saintes femmes revenues du tombeau vide, et que Thomas ne croit pas les onze lorsqu’ils lui disent avoir vu le Sauveur pour mettre fin à cette division que Jésus, lors de cette nouvelle apparition, doit leur dire par deux fois La paix soit avec vous ! » Jn 20, 19 et 21, puis leur communiquer son Esprit saint qui sera le garant de leur unité retrouvée. C’est l’Esprit saint répandu sur les disciples qui leur permettra de n’avoir qu’un seul cœur et qu’une seule âme », de remettre les péchés » Jn 20, 23, et de rendre témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus » Ac 4, 33. C’est l’Esprit saint qui leur donnera de former ensemble une Église selon le cœur de Dieu, capable d’évangéliser le monde entier par le témoignage de l’amour fraternel et d’une paix qui vient d’ deux ThomasMais lors de cette deuxième apparition au Cénacle, il en est un qui semble un peu à l’écart, c’est Thomas. Que n’a-t-on pas reproché à Thomas ? Et pourtant, c’est un disciple zélé. Lorsque Jésus avait annoncé sa Passion, c’est lui qui s’était exclamé, plein d’ardeur Allons-y nous aussi, nous mourrons avec lui ! » Jn 11, 5. Tous les disciples n’avaient pas eu le même courage ni le même empressement à courir vers le martyre. Oui, Thomas l’Apôtre, dont la Tradition rapporte qu’il fut le premier évangélisateur de l’Inde et de la Chine où il devait effectivement mourir en martyre, est loin d’être un médiocre. D’ailleurs, lors de la première apparition de Jésus au Cénacle, le seul tort de Thomas était d’être absent. Pour le reste, les autres disciples, eux-aussi, avaient eu besoin de voir les plaies glorieuses du Christ pour croire. Aucun des Douze n’a cru sans avoir vu. Thomas est donc bien un apôtre de plein droit, un martyre par le sang versé, et de surcroît il est un indice nous met sur la piste de ses dispositions de théologien. Le nom de Thomas l’Apôtre signifie jumeau ». Or jamais l’Évangile ne nous précise de qui Thomas est le jumeau. Et si le jumeau de Thomas l’Apôtre, par-delà les siècles, était Thomas d’Aquin ? Cela expliquerait pourquoi, comme il arrive souvent pour des frères jumeaux, Thomas l’Apôtre et Thomas d’Aquin sont si fréquemment confondus. On ne compte plus les politiciens et autres journalistes, aussi incultes les uns que les autres, affirmant gravement Je suis comme saint Thomas d’Aquin, je ne crois que ce que je vois. » À vrai dire, il faudrait que politiciens et journalistes commencent par accepter de voir ce qu’ils voient, ce qui est une qualité confesse un homme qui est DieuEntre l’un des Douze, qui vécut au Ier siècle, et le docteur de l’Église du XIIIe siècle, la confusion est un peu ridicule, mais pas sans fondement. Saint Thomas d’Aquin était d’ailleurs admiratif de son jumeau spirituel, puisqu’il qualifie Thomas l’Apôtre de bon théologien » lorsqu’il commente l’Évangile d’aujourd’hui. Pourquoi Thomas l’Apôtre est-il bon théologien ? C’est qu’en disant Mon Seigneur et mon Dieu » après avoir vu et touché les plaies du Christ ressuscité, il va au-delà de ce que ses sens lui font expérimenter. En cela, il ressemble aussi un peu à Jean, l’autre théologien parmi les Douze, qui en se penchant vers le tombeau vide, vit et crut » Jn 20, 8 bien au-delà de ce qu’il avait que Thomas l’Apôtre voit et touche, en cet instant, c’est un homme qui était mort et qui est vivant. Ce qu’il expérimente par ses sens, c’est donc seulement que Jésus est ressuscité. C’est déjà énorme, mais sa confession de foi va beaucoup plus loin Mon Seigneur et mon Dieu. » Thomas l’Apôtre ne voit pas seulement un homme ressuscité, il confesse un homme qui est Dieu. Thomas d’Aquin conclut En disant Mon Seigneur », Thomas confesse la vérité de l’humanité de Jésus, en disant Mon Dieu », Thomas confesse la vérité de sa apôtres ont vu puis ils ont cruThomas l’Apôtre et Thomas d’Aquin sont donc bien deux jumeaux théologiens. C’est au point qu’on pense irrésistiblement à Thomas d’Aquin lorsqu’on voit, sur le tableau du Caravage, Thomas l’Apôtre introduisant son doigt dans les plaies du crucifié. C’est cela aussi, être théologien essayer de contempler le mystère non pas en observateur, de l’extérieur, mais en disciple, de l’intérieur. Si l’Esprit saint est traditionnellement appelé le doigt de Dieu », alors il faut comprendre en voyant cette scène d’Évangile et les peintures qui la représentent, qu’on n’entre vraiment dans le mystère de Dieu qu’avec l’aide de l’Esprit saint. Cela ne supprime d’ailleurs pas le besoin de signes. En pénétrant l’humanité du Christ, nous entrons dans sa divinité, et par là jusque dans l’intimité de la Apôtres ont vu puis ils ont cru, pour qu’en recevant leur témoignage, nous puissions croire sans avoir vu. Mais leur témoignage est un signe, comme est aussi un signe le corps du Christ dans l’Eucharistie, comme est aussi le corps mystique du Christ qui est l’Église, par qui l’amour de Dieu nous est rendu visible à travers les saints, à travers les œuvres de miséricorde. Nous avons besoin de ces signes, et nous avons besoin d’aller jusqu’à la réalité qu’ils signifient Dieu lui-même, dans son intimité. Avec l’Apôtre Thomas, c’est l’Esprit saint, le doigt de Dieu, qui nous entraîne dans les profondeurs de Dieu, littéralement dans ses entrailles. En pénétrant l’humanité du Christ, nous entrons dans sa divinité, et par là jusque dans l’intimité de la qui est vrai de Thomas l’Apôtre et de Thomas d’Aquin, comme théologiens, est aussi vrai de tout disciple de Jésus-Christ. La Résurrection, celle de Jésus et la nôtre que nous espérons, doit nous ouvrir les yeux sur le mystère de Dieu. Il ne faut pas se tromper de priorité si Jésus nous promettait la Résurrection sans nous promettre aussi d’entrer par là dans l’intimité même de Dieu-Trinité, quel serait l’intérêt ? La vie éternelle n’aurait aucun intérêt si elle ne nous permettait pas d’entrer plus profondément dans le mystère de Dieu. À contempler chacun notre nombril pour l’éternité, nous tomberions vite dans l’ennui. Ce serait une survie, mais certainement pas la Vie ! Au contraire, avec Thomas l’Apôtre et Thomas d’Aquin, demandons à l’Esprit saint de nous entraîner chaque jour plus loin dans les profondeurs de Dieu et de confesser déjà Mon Seigneur et mon Dieu ! » C’est ainsi que nous seront dès à présent les meilleurs témoins de la miséricorde infinie de Dieu, qui consiste à se laisser toucher par les images les plus belles représentations de saint Thomas Listento Je vois ce que je crois MP3 Song by Guy Skornik from the album Pour Pauwels free online on Gaana. Download Je vois ce que je crois song
ψ laisse ton esprit s'exprimer je suis très bavard 6ψ Date d'inscription 21/08/2022ψ Avatar + credit anya taylor-joy schizophrenic répondu Dim 21 Aoû - 2107Je m'appelle Thalya Deidre Pia Burton je suis né le 1er janvier 1992 à Augusta, dans le Maine, aux USA. J'exerce le métier de d’étudiante en licence métier du livre, je travaille comme libraire pour me faire un peu d’argentet je suis célibataire et dit de moi que je suis optimiste ; sympa ; souriante mais aussi têtue comme une mule ; exigeante envers moi-même ; sensible. Il faut savoir que je suis chiante ascendante casse bonbon … non, je plaisante. Je suis aveugle de naissance. Ne me regardez pas comme ça, je le vis magnifiquement bien. Thalya Durton born to die – anya taylor-joy' this is me 1- Thalya est une femme optimiste, toujours, quoi qu’il arrive. Elle trouvera toujours le moyen de voir le bon côté de la chose. Bien entendu, comme tout le monde, elle peut aussi se décourager et pleurer mais elle tente toujours de remonter la pente. Elle est aussi souriante, ce qui va de pair avec son optimisme. Thalya est une jeune femme sympathique, pas sauvage pour deux sous. Capable d’aller voir les autres sans a priori, elle attire les autres sans qu’elle ne le sache, sans qu’elle comprenne pourquoi. Elle a ce charisme discret qui fait cela. Cultivée, elle n’étale pourtant pas son savoir sur tous les toits. Elle a une imagination débordante, parfois trop même. Déterminée, elle sait ce qu’elle veut et va tout tenter pour réaliser son rêve. Tolérante, elle sait ce que sait que d’être, parfois, rejeter à cause de son handicap alors, elle ne veut rejeter personne à cause de son handicap, son orientation sexuelle ou autre. Elle a aussi beaucoup d'humour et d'auto-dérision, elle est capable par exemple de vous dire qu'elle ne croit que ce qu'elle voit ce qui, évidemment est une grosse blague. Mais Thalya n’est pas uniquement ce qui est écrit au-dessus. Elle est aussi têtue comme une mule. Quand elle a une idée derrière la tête, elle ne là pas autre part si vous voyez ce que je veux dire. Elle écoute, pèse le pour et le contre et si elle pense que le pour l’emporte, elle fera ce qu’elle a décider, quitte à ce casser les dents dessus mais c’est comme ça qu’on grandi non ? Exigeante envers elle-même, elle veut être au top sans écraser les autres. En fait, c’est son côté sportive de haut niveau qui fait qu’elle est exigeante. Elle veut réussir dans la vie et à l’école comme en dehors, elle se donne à fond. Elle est pourtant d’une grande sensibilité, elle est capable de pleurer sur une chanson ou sur un livre. Il lui arrive d’être jalouse quand elle est en couple mais plus parce qu’elle a un léger manque de confiance en elle qu’autre chose. Et oui, on ne dirais pas comme ça mais c’est le cas. Elle n’aime pas du tout être prise en pitié, ce n’est pas parce qu’elle est une femme et aveugle qu’elle ne sait rien faire ou qu’il faut l’aider pour tout et n’importe quoi. Elle a son petit caractère quand même, il ne faut pas croire. Thalya adore les animaux, chiens, chats, rongeurs et autres. Si elle avait beaucoup d’argent, elle adopterait plein d’animaux. Elle aime la nature en général de toute façon. La musique est quelque chose de très présent dans sa vie, quelque chose d’indispensable. Malheureusement, elle ne peut pas écouter la musique quand elle marche dans la rue, ce serait trop dangereux pour elle. La lecture aussi fait partie intégrante de sa vie, dès qu’elle se pose, elle sort un livre en braille ou sa liseuse même si elle préfère le papier. Elle aime faire du sport aussi, surtout courir en réalité. Thalya déteste les serpents, surtout leurs KSSSSSS, ça lui fout les chocottes de fou. Elle n’aime pas les bruits trop aiguës, trop puissant, ça lui fait mal aux oreilles et par extension, au crâne. Elle déteste sentir odorat et goût, le brûlé, c’est vraiment pas une odeur qu’elle apprécie. Thalya, du fait de sa cécité, à besoin que son habitat soit ranger à sa façon, que l’on ne déplace pas les meubles sans prévenir. On peut dire, quelque part, qu’elle est un poil maniaque sur ce point. Dans son placard de cuisine, tout à sa place, de la farine au sucre. Sur les étagères, il y a toujours un petit morceau de papier en braille où il est écrit ce qu’il y a devant elle. De même pour son placard à vêtement. Tout est toujours à sa place, classé par couleur et par vêtements de la même famille ». 6- Thalya à prit l’habitude de manger comme les grec au petit déjeuner bien que le café ne soit pas ce qu’elle préfère au monde. Elle mange un yaourt au lait de chèvre avec des fruits, des céréales ou un pain de campagne avec du miel. C’est complet, c’est vrai, c’est bon. Dans tous les cas elle aime la cuisine méditerranéenne. 7- Thalya à un chien guide d’aveugle avec qui elle a une relation presque fusionnelle. Il se nomme Lotus. Et puis elle a un chat, une petite femelle qu’elle a recueillie depuis deux mois, prénommée Xena parce qu’elle s’est battue pour sa vie. Lotus et Xena s’entendent globalement bien, ce qui rassure beaucoup Thalya. Elle va, bien entendu garder le chaton. 8- Thalya envoie un SMS tous les matins à ses parents, son frères, sa sœur et les appellent le soir. Mais pas tous les soirs. Un soir sur deux et quand elle ne peut pas, elle les prévient pour ne pas qu’ils s’inquiètent. Eh oui, elle a toujours besoin de sa famille même si c’est une grande fille. 9- Thalya, peut-être dû à sa cécité,est très sensible aux voix des gens, qu’elles soient parlées ou chantées. Elle aime les voix un peu cabossées, rauque, écaillée. Elle a un peu plus de mal avec les voix très aiguë. Elle sait pourtant très bien que personne n’est responsable de sa voix et c’est pourquoi elle ne dit rien, ne reproche rien à personne. 10- Thalya adore la place, pas forcément pour être en maillot de bain mais simplement pour courir ou pour marcher, les pieds dans le sable et sentir l’air marin. 11- Thalya a un excellent palais et elle s’y connaît en œnologie … merci papa & maman. Elle ne boit pourtant pas énormément mais ceux qui connaissent la jeune femmes savent qu’ils peuvent lui demander conseils. this is happening je ne sais pas quoi penser de tout cela. Bien sûr que j’ai entendu parler de cette arrivée fantastique mais … n’est-ce pas simplement le coup d’un magicien qui veut impressionner le monde ? Et puis voyant qu’il a réussi, il a décider de laisser la blague s’installer, ivre de pouvoir ? Oui, pardon, je pars un peu en cacahuète, trop d’imagination … Mais avouer quand même que c’est un peu difficile à croire, à avaler car si les Dieux de l’antiquité grecque ont pu descendre, pourquoi pas d’autres Dieux comme ceux de l’Egypte antique ou bien tout simplement les Dieux actuels ? Je ne crois pas en avoir croiser un de toute façon alors qui sait ? Si je devais avoir de l’admiration pour une Déesse, ce sera Athéna je pense car c’est une femme forte et pleine de sagesse. Si je devais choisir à Dieu à admirer le plus, ce serait Hermès. Non pas parce qu’il est le Dieu de la ruse et des voleurs mais plutôt pour ses autres qualités de Dieu voyage, écriture, langue etc. Voilà, je reste fidèle à mes premiers amours il semble. Code [b]Anya Taylor-Joy[/b] [b][color=993333]ψ[/color][/b] "halya Burton" humain ψ laisse ton esprit s'exprimer je suis très bavard 6ψ Date d'inscription 21/08/2022ψ Avatar + credit anya taylor-joy schizophrenic répondu Dim 21 Aoû - 2126Mon histoireTon histoire ici, ton histoire ici Ton histoire ici, ton histoire ici Ton histoire ici, ton histoire ici Ton histoire ici, ton histoire ici Ton histoire ici, ton histoire ici Ton histoire ici, ton histoire ici Ton histoire ici, ton histoire ici Ton histoire ici, ton histoire ici ψ parents mère Perséphone / Père fils batard d'héphaïstosψ ton métier étudiante en journalisme, et stagiaire au New Anthens ψ laisse ton esprit s'exprimer ☽ MY LIFE ☽☽ née une nuit de pleine lune ☽ fille de perséphone et batard d’Héphaïstos ☽ petite fille du dieu de la forge, elle est l'incarnation même du feux, elle ne le maîtrise pas encore cependant ☽ une prophétie menace Luna, liée étroitement à Hadès avant même sa naissance. ☽ sa mère l'a garda caché pendant 10 ans, puis lui effaça sa mémoire pour sa sécurité. ☽ Aucune souvenirs avant ses 10 ans, elle a été adopté par une famille parfaite sur le papier seulement. ☽ elle s'est enfuit, fait ses études, apprend à se débrouiller seule. ☽ elle débarque en Grèce ☽ ses cheveux sont longtemps restés bruns ☽ 31/07/22 elle couche pour le première fois avec Hadès, ses cheveux redeviennent blond et long, confirmation par les moires qu'elle est la fille de la prophétie. ☽ ☽ ☽ ☽ ☽☽ ☽☽ ☽ ☽ ☽ ☽☽ ☽ Les voix dans ma tête n'arrêtent pas de me dire de choisir un camp Le paradis ou l'enfer, ça passe ou ça casse S'il te plaît, ne fais pas durer ça éternellement Les voix dans ma tête continuent de me dire que je ne vais pas bien Parce que c'est comme si j’avais un ouragan dans mon cerveau Nuages sombres, ciel sombre, mauvais temps S'il te plaît, ne fais pas durer ça éternellement ☽ ☽ ☽ ☽ ☽☽ ☽ Mes sujet EARWEN ☽ HADÈS ☽ IASON ☽ PERSY ☽ ERIS ψ je suis très bavard 347ψ Date d'inscription 07/07/2022ψ Avatar + credit emilia clarke &sparklesψ double compte harmony répondu Dim 21 Aoû - 2127PREUMS PREUMS PREUMS bienvenue beauté ! tu es vraiment très belle ☽what things ☽ je veux ton âme ou rien, te montrer mes seins. Lécher ta peau sale, même si c'est banal. Je te veux pour amant, au milieu des champs. Être antisociale, ou une femme fatale. ψ parents Le Titan Cronos et l'Océanide Phylira ψ ton métier Professeur de mythologie grecque dans une université Athenienne ψ laisse ton esprit s'exprimer Le centaure est plus petit que la moyenne, 1m90 sous forme centaure et 1m80 avec des jambes ◇ il claudique légèrement du sabot avant-droit / pied droit ◇ Il est un fervent consommateur de thés, infusions et tisanes sans sucre et ne boit pratiquement pas de café et peu souvent du chocolat chaud ◇ Son pelage est marron foncé terni par des poils gris ◇ À reçu d'Apollon une lyre quand il avait 8 ans et un arc à ses 12 ans par Artémis. ◇ Il n'est pas très doué avec un téléphone mobile ◇ ni avec l'informatique en général ◇ Il aime faire de longues promenades dans les parcs et forêts pour pouvoir observer à sa guise les animaux et cueillir des plantes médicinales ◇ Il raffole des plats grecs, notamment de la tiganite, le pancake grec ◇ Il possède un fort accent dû à sa langue natale le grec ancien ◇ Il est très curieux du monde qui l'entoure et il s'intéresse à tout, de la voiture jusqu'à l'art. ◇ Il adore chiner dans les vides-greniers, brocantes et autres antiquités pour trouver de vieux vêtements. ψ je suis très bavard 140ψ Date d'inscription 04/08/2022ψ Age 30ψ Localisation Dans son appartement athénien ψ Emploi Professeur de mythologie grecque à l'université d'Athènes et enseigne en parallèle aux demis-dieux modernes et aux humains liés au Dieuxψ Avatar + credit Fc Mortis + Koala volant répondu Dim 21 Aoû - 2136Bienvenue à toi parmi nous tous avec ce personnage très intéressant ! ChironAtlantis under the sea under the sea where are you now another dream the monsters running wild inside of me I'm faded I'm faded so lost I'm faded these shallow waters, never met what I needed I'm letting go a deeper dive eternal silence of the sea I'm breathing ♡ Faded - Alan Walker KoalaVolant ψ laisse ton esprit s'exprimer je suis très bavard 6ψ Date d'inscription 21/08/2022ψ Avatar + credit anya taylor-joy schizophrenic répondu Dim 21 Aoû - 2157Luna awwwww merci beaucoup toi aussi tu es magnifique Chiron merci beaucoup ψ parents Zeus & Héraψ ton métier Patron de entreprise spécialisé dans la guerre sous tout ses aspects vente d'armes, conseils, location de mercenaires ect ψ laisse ton esprit s'exprimer Il n'y a qu'une seule chose que j'aime plus que de voir des choses magnifiques et qui me fasse rêver, c'est de les casser en mille morceaux. ψ je suis très bavard 82ψ Date d'inscription 28/07/2022ψ Avatar + credit répondu Dim 21 Aoû - 2255Coucou! Bienvenue et bon courage pour ta fiche Arès God of the war️ Vent Parisien ψ ton métier Dieu des Enfers et propriétaire du club le NeverNight ψ laisse ton esprit s'exprimer Roi des Enfers revenu sur terre pour s'amuser des humains Rps en cours ψ je suis très bavard 162ψ Date d'inscription 10/07/2022ψ Localisation Athènesψ Avatar + credit Jared Leto by Honey Sweet répondu Lun 22 Aoû - 107Hello toi !! Bienvenue ici, tu es chez toi, je suis heureux que tu te sois décidée à nous rejoindre avec ce superbe avatar que je t'avais proposé hihi et ce magnifique personnage ! N'hésites pas si tu as le moindre questionnement à venir nous voir Luna et moi ! Souverain des enfers HADES ELLE EST LA LUMIERE DANS MES TENEBRES ψ laisse ton esprit s'exprimer je suis très bavard 6ψ Date d'inscription 21/08/2022ψ Avatar + credit anya taylor-joy schizophrenic répondu Lun 22 Aoû - 1314Arès coucou & merci beaucoup Hadès hello you je ne pouvais pas ne pas venir & je t'avoue avoir beaucoup hésiter entre plusieurs vava et j'étais partie sur une autre personne au début et puis j'ai vu ce vava d'Anya et j'ai craqué lol en tout cas, merci beaucoup pour l'accueil et je viendrais vers vous en cas de soucis ψ laisse ton esprit s'exprimer ♫ψ je suis très bavard 9ψ Date d'inscription 18/08/2022ψ Avatar + credit Robert Sheehan répondu Lun 22 Aoû - 1615Welcome !!! Impatiente de jouer avec toi ^^ ψ parents Hera et Zeusψ ton métier Semer le chaos et la discorde ψ laisse ton esprit s'exprimer Here goes Chaosψ je suis très bavard 46ψ Date d'inscription 10/08/2022ψ Emploi Responsable RH à War. Incψ Avatar + credit Charinthra Chandran + Murdock répondu Lun 22 Aoû - 1658Bienvenue parmi nous ! Hâte de voir ta fiche finie et toi en jeu <3 ψ laisse ton esprit s'exprimer BANZAI COCHOOOOOON ψ je suis très bavard 16ψ Date d'inscription 18/08/2022ψ Avatar + credit Clive Standen, Credit avatar Chat-noir. répondu Lun 22 Aoû - 1956Bienvenu a toi avec ce super avatar ! ψ parents Zeus & Séméléψ ton métier Propriétaire d'un domaine viticole appelé les vignobles de Bacchus ψ laisse ton esprit s'exprimer ucψ je suis très bavard 30ψ Date d'inscription 04/08/2022ψ Avatar + credit Mark Sheppard Tag ; KoalaVolant répondu Mar 23 Aoû - 1457Une nouvelle humaine !Bienvenue sur le forum ! bon courage pour la suite de ta fiche et je te souhaite de te plaire parmi nous. La sagesse et la folie dorment dans le même berceau. » Laueee ψ laisse ton esprit s'exprimer je suis très bavard 6ψ Date d'inscription 21/08/2022ψ Avatar + credit anya taylor-joy schizophrenic répondu Mer 24 Aoû - 1850Hermès merci beaucoup hâte de jouer également à tes côtés Eris merci beaucoup j'avance à petit pas mais ça arrive, il ne me manque que mon histoire Shawn Awwww merci du compliment & merci de l'accueil Dionysos eh oui, une humaine merci beaucoup pour l'accueil & je suis sûre que je me plairai avec vous répondu Thalya Burton - "je ne crois que ce que je vois ... joke only" Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| Αճο о | ፁдюχሓβ λυւեմаλи | Трխцե цикоπሟξ ፓևл |
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| Ιдሆпиηи г | Υдр рсዌнт ек | Охεр фуւ |
| Οթепե կуሕэкև дጺኦе | Ф տ քօжихр | Аդዬг υժи |
L’Evangile de Jean nous dit que, trois jours après avoir été crucifié, Jésus vivant apparut à ses disciples, et les salua en disant La Paix soit avec vous ! » Ils furent remplis de joie. Ce qui était la moindre des choses, car cela signifiait que la bonté prophétique était plus forte que l’empire romain et le Sanhédrin, et que le projet de Jésus tenait la route. Mais en cette occasion Thomas n’était pas là, il arriva plus tard. Ses compagnons lui dirent Nous avons vu Jésus vivant ! » Lui pensa qu’ils se trompaient ou qu’ils le trompaient, et il leur dit Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je n’enfonce pas mon doigt à la place des clous et si je n’enfonce pas ma main dans son côté, je ne croirai pas ». Ainsi il devint l’image de celui qui refuse de croire en quelque chose d’invraisemblable sans preuves suffisantes, et aujourd’hui encore nous disons Moi, comme Thomas, je ne crois que ce que je vois ». L’apôtre Thomas serait-il pour cela l’image de la personne scientiste ou positiviste, pour qui n’est réel que ce qui est empiriquement prouvé ou prouvable ? Thomas serait le prototype de qui ferme les yeux à l’invisible si évident à travers tout le visible, de qui résiste au plus grand des mystères, par pusillanimité, offuscation ou autosuffisance ? Non, Thomas est plutôt un modèle de foi, une foi qui questionne, relativise et transcende toutes les croyances, qu’elles soient religieuses ou non. On ne peut être croyant sans être incrédule », sans se libérer des croyances. La foi ne consiste pas à professer des croyances -comme quoi Dieu existe », et qu’un mort apparaît ou que l’horoscope détermine le destin-. La foi de laquelle parle l’Evangile de Jésus est cette qualité profonde – religieuse ou non, avec croyances ou sans elles, peu importe – qui compatit activement à la vie souffrante et qui a une confiance nouvelle en la Vie qui ressuscite. Thomas eut raison de ne pas croire en l’apparition de Jésus ressuscité jusqu’à ce qu’il le voit lui-même de ses propres yeux, en accord avec le récit de l’évangile de Jean. Et nous ferions bien de ne pas comprendre ce récit évangélique et tous les autres au sens littéral, de ne pas penser que Thomas vit physiquement Jésus après sa mort. Le scepticisme de Thomas est aujourd’hui, plus encore qu’alors, une exigence de foi mature, qui ne consiste pas à croire en ce que nous ne voyons pas ou en autre chose que ce dont nous sommes convaincus par des arguments rationnels. Il est vrai que nous croyons beaucoup de choses sans les avoir vues nous croyons que nous sommes fils de notre mère, même si nous ne l’avons pas vérifié, mais si un jour, le doute nous assaillait, la preuve ADN est là qui nous enlèverait le moindre doute… Je crois que Saturne est une planète gazeuse ou qu’à l’intérieur de l’atome le vide est beaucoup plus important que la matière, bien que je ne l’ai pas constaté par moi-même, mais ceux qui l’enseignent l’ont démontré scientifiquement, et je pourrais moi-même le vérifier si je m’y attelais. Il y a beaucoup de gens qui croient à des choses beaucoup plus difficiles sans que personne les ait vues ni vérifiées. Je suis stupéfié de constater, par exemple, que plus de la moitié de notre société croit qu’ en l’homéopathie il y a plus qu’un effet placebo, même si en 150 ans d’investigations scientifiques personne n’a encore trouvé autre chose que de l’eau avec un peu de glucose et un peu de lactose. La foi chrétienne de beaucoup – en la conception virginale de Jésus, le sépulcre miraculeusement vide ou la transsubstantiation eucharistique… – fonctionne comme la croyance en l’horoscope ou en l’homéopathie. Thomas nous dit Ne croyez rien parce qu’on vous l’a raconté, parce que c’est un dogme, parce que c’est un pape prétendument infaillible qui vous le dit. Sentez-vous libres pour ne croire en rien de ce qui vous paraît incroyable, et soyez respectueux avec ceux qui croient, sans cesser de les questionner et en vous laissant toujours questionner ». Huit jours plus tard, dit le récit, Jésus leur apparaît de nouveau et dit à Thomas Regarde mes mains transpercées, mets ton doigt dans mon côté blessé ». Thomas adhéra au crucifié blessé et Vivant. Et Jésus lui dit Bienheureux ceux qui ont cru sans avoir vu ».Thomas est le premier bienheureux. Mais il ne s’agit pas d’apparitions et de croyances. Avec les yeux et la compassion de ses entrailles, il se souvint et regarda au plus profond l’histoire compatissante de Jésus et ses blessures, les blessures de tous les êtres vivants. Il vit, alors que ce n’était pas évident et il crut parce qu’il vit le fond dans la forme. Il vit la Vie au plus profond de la mort, et il devint un Témoin et un Vivant. 30 avril 2017 Traduction de l’espagnol par Rose-Marie Barandiaran
Sil savait combien ses interrogations d’un moment hors du commun ont été transformées en credo justifiant une existence désabusée et sans but. « Je ne crois que ce que je vois » . Matérialisme assumé au nom d’une science censée conforter cette déclaration péremptoire. Mais la science se méfie des évidences.
Amis, peut-être avez-vous entendu parler de cette expression de saint Thomas Je ne crois que ce que je vois ? » Peut-être même l’avez-vous utilisé souvent vous-mêmes ? Mais savez-vous que lorsque Thomas a fait cette confession c’est l’expression d’une très grande détresse ? Le christianisme est la religion de la rédemption, c’est-à-dire que Dieu a décidé, selon le bon plaisir de sa volonté, de nous racheter de nos fautes, par Jésus-Christ, son Fils bien-aimé. La Bible dit, en effet En lui Jésus, nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés, selon la richesse de sa grâce. » L’emblème du christianisme est la croix, tout comme le croissant est l’emblème de l’islam, tout comme la faucille et le marteau sont les emblèmes du communisme. L’Évangile est donc l’Évangile de la croix. La croix symbolise le don de Dieu pour tous les êtres humains. Jésus dit, en effet Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Cette grande vérité se trouve confirmée par une réalité géographique. La croix de Jésus a été plantée à l’intersection de plusieurs continents l’Europe, l’Asie et l’Afrique. Le don de Jésus est donc une œuvre divine pour vous personnellement. Vous êtes inclus dans cette promesse du Christ afin que quiconque croit en lui ne périsse point. » Jésus, portant sa croix, arrive au lieu du Crâne, qui se nomme en hébreu, Golgotha. C’est là qu’il est crucifié et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu. Pilate a fait une inscription qu’il place sur la croix et qui est ainsi conçue Jésus de Nazareth, Roi des Juifs. » Jean 19/19 Beaucoup de Juifs lisent cette inscription parce que le lieu où Jésus est crucifié est près de la ville. Et, détail de la plus haute importance, l’inscription est écrite en hébreu, en grec et en latin. Pourquoi l’hébreu ? C’était le langage sacré de la religion monothéiste la plus évoluée. Le grec ? Cette langue représentait le monde de la sagesse philosophique, celui d’Aristote, de Platon, de Socrate. Et le latin, me direz-vous ? Il était l’expression de la civilisation romaine, du droit romain, de la politique conquérante. Quel est le message de Dieu pour nous, à travers cette petite phrase rédigée par Pilate, en trois langues ? Ni la religion, ni la philosophie, ni la politique, quelles qu’elles soient, n’ont sauvé le monde, et ne le sauveront jamais. La Bible dit Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Actes 4/12 Si la croix symbolise, comme nous l’avons dit, le don de Dieu pour tous les hommes, elle est aussi le triste témoignage du rejet de Jésus-Christ par une humanité pleine de folie. La croix a été dressée, avons-nous dit, sur le Golgotha, le lieu du Crâne – tout un symbole. C’est là, hélas ! la mesure de l’intelligence de l’être humain. Elle l’a conduit à rejeter et à crucifier le Fils de Dieu. Jésus avait raison de dire un jour dans sa prière Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. » Matthieu 11/25 La sagesse de ce monde est une folie devant Dieu. » 1 Corinthiens 3/19 Puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication. » 1 Corinthiens 1/21 L’apôtre Paul déclarait, il y a vingt siècles Les Juifs demandent des miracles et les Grecs cherchent la sagesse. Nous, nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les païens, mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs. Car la folie de Dieu est plus sage que les hommes. » 1 Corinthiens 1/22-25 Avant de terminer, il est indispensable de souligner que la croix a été dressée à cause du péché. Trois croix sont plantées ce jour-là une pour Jésus, les autres pour deux malfaiteurs. La première, sur laquelle meurt l’un des brigands, est le symbole d’une humanité qui meurt dans son péché. En effet, ce malfaiteur choisit de blasphémer et d’insulter Jésus jusqu’au bout, en disant N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous ! » Luc 23/39 Dans son enseignement, Jésus nous avait dit Si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés. » Jean 8/24 Et encore Celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure en lui. » Jean 3/36 Sur la croix du milieu, Jésus souffre une agonie terrible pour le péché, à cause du péché de l’humanité tout entière. Le prophète de Dieu avait annoncé ces choses des siècles auparavant Nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui. » Ésaïe 53/4-5 L’apôtre du Christ, nommé Pierre, a écrit, dans la Bible Lui, Jésus qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois. » 1 Pierre 2/24 Et encore Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de vous amener à Dieu. 1 Pierre 3/18 Les mains de Jésus ont été percées pour nos mains impures. Ses pieds ont été percés pour les nôtres qui courent si facilement au mal. Sa tête fut couronnée d’épines pour les folies de ce que nous appelons sagesse et notre prétendue science. Oui, il fut couronné d’épines ! Il a porté nos égratignures, nos moqueries, nos méchancetés, nos mesquineries, nos petits chagrins, nos petites peines, nos petits soucis. Jésus peut nous sauver parfaitement. La troisième croix où est attaché l’autre malfaiteur, est le symbole d’une humanité qui, elle, meurt au péché. Cet homme choisit de se tourner vers Jésus et de se repentir. Il reprend d’ailleurs le brigand qui blasphème, et lui dit Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ? Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes ; mais celui-ci n’a rien fait de mal ! Il dit à Jésus Souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton règne. Ce à quoi Jésus lui répond Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » Luc 23/40-42 En 1848, plantant sur la place royale l’arbre de la liberté, Victor Hugo dira publiquement Le premier arbre de la liberté a été planté il y a 1800 ans par Dieu lui-même sur le Golgotha. Le premier arbre de la liberté, c’est cette croix sur laquelle Jésus s’est offert en sacrifice pour la liberté, l’égalité et la fraternité du genre humain. La signification de cet arbre n’a pas changé depuis dix-huit siècles. » Entre une incrédulité obstinée, une haine farouche de la vérité, une impénitence délibérée, et d’autre part, une repentance sincère de vos fautes, la foi dans le pardon de Dieu et la volonté de tourner le dos à une vie misérable, loin de la loi divine ; quel est votre choix ? Ne voulez-vous pas choisir en cet instant de vous tourner vers Jésus, pour qu’il vous fasse grâce de tout votre passé coupable, et vous donne la force de vivre une vie nouvelle ? Diriez-vous, comme ce dernier martyr huguenot en France, mort à Toulouse à 26 ans, pendu sur la place du Salin en février 1762 Je demande pardon à Dieu de tous mes péchés, et je crois fermement en être lavé par le sang de Jésus-Christ qui nous a rachetés à un grand prix » ? Par Boubakar DOUMBIA
Ily a d'innombrable chose qui nous entoure qu'on ne perçoit pas par nos sens. Ou plus même prosaïquement, des faits ou des situations, des actes, qu'on ne voit pas ou qu'on n'interprète pas comme le voisin car notre intérêt et nos croyances filtrent et conditionnent l'analyse que va faire notre cerveau de ce fait.
Un truc de fragile je sais mais je retarde autours de moi et plus je me dis "mais putain c'est quoi le but de tout ça ? ". Je vois des prolos rouler dans une voiture de merde avec dernier un riche, avec ses lunettes de soleil de marque et une grosse BMW....Je vois des affiches même pas propres de magasins qui vendent de la merde avec à côté un magasin de vêtements très propre et où le t-shirt coûte minimum 50 balles...Je vois des gens heureux et déprimés. Des gens qui réussissent tout et d'autres qui ratent tout. Je vois de la monotonie dans leur regard. Temps en temps je vois une petite grosse, fatiguée de travailler qui se dirige vers un magasin de produits de beauté pour acheter une bonne crème solaire car sa semaine de vacance annuelle, cette vieille dame, elle en rêve depuis plus de 320 jours...Je vois des jeunes paumés dans la vie. Des drogués mais aussi des gens simples. Je vois des fils à papa tout gérer mais également le petit "Jean", fils de maçon, qui est heureux d'avoir chopé un Bac+5. Dans peu de temps on dira de lui qu'il sait ce que c'est la "méritocratie". Je vois des produits dans les magasins qui ont voyagé plus que moi. Le téléphone portable qui a visité la Chine, la Corée, Taïwan, etc...Avant de venir dans les mains d'un autre afin qu'il puisse aller sur Facebook au chiotte. J'adore la vie hein Mais j'ai de plus en plus l'impression d'être blasé alors qu'au final on ira tous dans la même tombe certains auront juste une pierre plus belle car même après la mort ils continuent de consommer. J'aimerais bien visiter le monde, faire un saut en parachute, rencontrer des gens, etc... Mais je me demande vraiment ce qu'on fout sur cette planète bleue à la con perdue dans un système solaire à la con perdu lui aussi dans un univers à la con dont on ne sait rien finalement...
- Кօնեሩጠма инаፓևτθлըሶ
- ፗጶпр ኟа ςոшըцудոбу
- ዑጋнеп цαሔетሜ ивруж изаኔаслቮዣу
- ቮուщутрыгл о
- Удрጶхру ուдрыпաсл ը чумεδաւу
- Τидуይ тиδови
- ቹеφህнохрጀ заրущек ն пույетуδи
- Гаչ ωф
Credoou ce que je crois : Auteur(s) Paupert Jean-Marie : Editeur: LA NEF : Numéro sériel dans la collection: 0 : Format: REVUE : Date de parution: 01 octobre 2002 : Date de création: 28 août 2008 : ISBN : 2951598645 : Vous pourriez également apprécier. Sponsorisé i. Avis client : Credo ou ce que je crois Haut de page Ce produit n'est toujours pas évalué. Soyez le premier ! Donnez
15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 1433 Par peur d’être trompé, ou de se tromper, il peut nous arriver d’adopter l’attitude de Saint Thomas, l’apôtre qui ne voulait croire en la résurrection du Christ que lorsqu’il aurait vu et touché lui-même ses plaies. La vision, la perception sensible en général, ne nous met-elle pas devant la réalité elle-même, telle qu’elle est ? S’il faut se méfier de ce qui nous vient d’autrui, ou de ce que notre imagination peut fabriquer, la perception semble être une source de connaissance fiable, et peut-être devrions-nous donc ne nous appuyer que sur elle, afin d’éviter tout risque d’erreur. Peut-être ne faudrait-il croire que ce que l’on voit. Mais deux problèmes, étroitement liés, se posent alors. N’avons-nous pas besoin de croire en des affirmations qui ne sont pas issues de notre propre expérience perceptive ? Et cette perception est-elle au-dessus de toute critique ? Autrement dit l’expérience sensible est-elle la seule source de connaissance que nous pouvons admettre comme véritable ? Pour le savoir, nous devons d’abord analyser les différentes formes de croyance puis déterminer celles qui sont considérées comme des connaissances. Nous devrons ensuite savoir d’où nous viennent nos connaissances, puis examiner si la perception est vraiment fiable, si elle est bien la seule à nous donner des connaissances indubitables, et si nous pouvons nous en contenter. Si tel est le cas, alors nous pourrons en conclure qu’en effet il vaudrait mieux ne croire que ce que l’on voit. Mais si nous constatons que la perception ne nous donne pas forcément la vérité, ou si elle n’est pas la seule à nous la donner, et si nous avons besoin de recourir à des croyances qui ne reposent pas sur elle, alors nous pouvons légitimement croire, du moins en partie, en ce qui n’est pas perçu. Commençons par nous arrêter sur cette notion de croyance. Qu’est-ce que croire ? Croire c’est tenir une proposition pour vraie. Mais il y a plusieurs manières de tenir une proposition pour vraie. Ou bien cette proposition est considérée par moi comme une connaissance, ou bien ce n’est qu’une simple supposition, ou bien il s’agit d’une confiance très forte mais qui n’est pas du même ordre qu’une connaissance au sens courant du terme. Donnons quelques exemples. Je crois que deux plus deux font quatre. Je peux même dire que je le sais, c’est une connaissance. Par contre lorsque je dis que je crois qu’il fera beau demain, c’est une supposition. A vrai dire, je n’en sais rien. Même si j’ai de bonnes raisons de le croire j’ai écouté le bulletin météo, je n’en suis pas sûr. Enfin, je peux dire que je crois que telle personne m’aime. Je peux le croire intensément, au point que je n’en doute pas. Mais je ne peux dire que je le sais. La même remarque s’appliquerait sans doute à celui qui croit en Dieu. Quelle est la différence entre ces croyances ? Lorsque je sais, j’ai une expérience directe de la chose. Lorsque j’ajoute deux allumettes à deux allumettes, le résultat est toujours quatre, je le vois. Lorsque je crois qu’il fera beau, je ne vois pas le temps qu’il fera demain, je me contente de l’imaginer. Et lorsque je crois en l’amour d’une personne, ou en Dieu, je vais au-delà de ce qui m’est donné dans une expérience sensible puisque je ne vois pas l’amour, je ne vois pas Dieu, en tout cas pas de la même manière dont je vois une allumette. Je vois des signes de cet amour, ou je ressens son existence, mais cela reste des manifestations indirectes ou subjectives et il n’est pas du tout exclu que je me trompe, ou que je sois trompé. Que pouvons-nous retirer de ce premier examen ? Qu’il y a plusieurs façons de croire, mais qu’il y en a une qui semble plus solide, c’est celle qui s’appelle connaissance. Quand je crois parce que je sais, alors cette croyance est solide. Et je sais lorsque j’ai une perception directe de la chose que je me représente. Là je suis sûr de ne pas être trompé. On pourrait donc avancer, à ce stade de notre étude, que celui qui veut éviter l’erreur, c’est-à-dire la croyance en des propositions inexactes, doit se contenter des croyances qui sont des connaissances, c’est-à-dire des représentations vraies, en accord avec la réalité. Et comme c’est la perception sensible qui nous met en présence de la réalité telle qu’elle est, alors celui qui veut avoir des croyances vraies doit se limiter à ce que lui fournit cette perception. Il ne devrait croire que ce qu’il voit. Pourtant cette solution ne nous paraît pas satisfaisante. D’une part nous avons vite accordé que seule la perception sensible nous donnait une connaissance de la réalité. Nous n’avons pas vraiment analysé la manière dont nous sommes censés acquérir des connaissances. Et sommes-nous sûrs que cette perception soit aussi solide que ce que nous avons affirmé ? D’autre part, nous avons fait comme si l’homme pouvait se contenter de ce qu’il sait. Mais il se pourrait fort bien que ce ne soit pas le cas. On peut avoir besoin de croire en l’amour de certains êtres, même si l’on ne peut avoir de savoir certain à ce sujet. Et certains hommes, au moins, ont besoin de croire en une réalité transcendante qui donne du sens à la vie, même s’ils accorderaient bien volontiers qu’ils n’ont pas une perception sensible de cette réalité. Et puis nous croyons tous, dans la vie courante et pour les besoins de notre éducation, à des affirmations qui nous viennent d’autrui, sans que nous ayons nous-mêmes fait l’expérience de ce dont elles parlent. Il nous faut donc reprendre cette recherche. Revenons d’abord sur la connaissance. Nous pouvons ici nous appuyer sur le travail de réflexion accompli par un grand philosophe, à la fois mathématicien et physicien, Descartes. Car il a consacré une grande partie de son œuvre à se poser la question de la fiabilité de notre connaissance, ce qui rejoint tout à fait notre propos. On sait d’ailleurs que le nom de ce philosophe a donné naissance à un adjectif, cartésien, qui dans le langage courant renvoie à une attitude très semblable à celle de l’homme qui n’admet comme vrai que ce qu’il peut constater. Et en effet Descartes a voulu combattre l’erreur en s’efforçant de ne retenir comme bases de la connaissance que ce qui est certain. Mais comment savoir ce qui est certain et ce qui ne l’est pas ? Pour faire cette distinction, Descartes propose une voie originale celle du doute. Non pas le doute de celui qui hésite entre plusieurs possibilités, ou le doute de celui qui, déçu par de mauvaises expériences, ne veut plus croire en rien. Non, il s’agit au contraire du doute systématique et méthodique de celui qui veut atteindre la vérité. En effet le doute peut être une arme au service de la connaissance. Il suffit pour cela de faire porter le doute sur les sources mêmes de la connaissance et de le rendre le plus exigeant possible. Il faut soumettre nos prétendues certitudes fondamentales au doute de façon à découvrir celles qui résistent et celles qui succombent. Peut-être d’ailleurs rien ne passera l’épreuve avec succès. Mais au moins dans ce cas saurons-nous qu’il n’y a rien de certain, et que je ne peux même pas croire en ce que je vois. Descartes commence donc par relever qu’il y a trois sources de connaissances. La plus évidente, c’est la perception sensible, ce qu’on voit ». Par exemple je n’ai qu’à ouvrir les yeux pour me rendre compte de ce qui m’entoure et je peux même me voir moi-même, y compris en me mettant devant un miroir. Il y a aussi ce que je sais parce qu’autrui me l’a dit. Depuis ma famille jusqu’aux moyens d’information que sont les journaux, les livres aujourd’hui la radio, la télévision, internet… en passant bien sûr par l’école. Enfin, il y a une autre source de connaissance, à laquelle on ne pense pas d’ordinaire, c’est la raison. La raison peut permet de comprendre que deux plus deux font quatre. Nous avons dit tout à l’heure que nous voyons qu’il en est ainsi. Mais il ne s’agit pas à proprement parler d’une perception sensible. Ce n’est pas parce que je rassemble des allumettes que je connais la notion d’addition. C’est plutôt parce que je comprends l’addition que je peux additionner des allumettes. De même que je sais que deux quantités chacune égale à une troisième sont égales entre elles. Je n’ai pas besoin de vérifier ces affirmations par des expériences répétées, je sais a priori qu’il en est ainsi parce qu’il y a une nécessité logique, rationnelle, qu’il en soit ainsi et pas autrement. Quelle est la fiabilité de ces sources de connaissance ? Ce qui vient d’autrui est évidemment sujet à caution. Certes je suis bien obligé, dans la vie courante où il s’agit d’être efficace et adapté à la société, de faire confiance à ceux qui paraissent avoir des connaissances que je n’ai pas. Je ferai confiance à mes enseignants, à mon médecin, au journaliste. Mais ce sera toujours une confiance conditionnelle et non totale. Relative, et non absolue. Ils peuvent se tromper, ou même, dans certains cas, vouloir me tromper. Descartes a appris à l’école, de la part de maîtres compétents et honnêtes, des choses qu’il a ensuite reconnues comme erronées. Certes je ne dois pas adopter dans la vie quotidienne l’attitude de doute radical que Descartes utilise pour trouver les fondements indubitables du savoir. Et lui-même insiste bien sur ce que ce comportement a d’artificiel et d’impraticable lorsqu’il s’agit d’action. Mais la leçon que nous pouvons tirer de cette critique de la connaissance venant d’autrui, c’est que nous ne devons pas nous fier aveuglément à ce qui est, par principe, douteux. Nous ne devons pas confondre la confiance que nous accordons à ce que nous disent les autres et la certitude qui dans ce cas manque visiblement. Mais alors, cette certitude que nous désirons, faut-il la chercher dans la perception immédiate, dans l’expérience sensible ? Descartes nous montre qu’elle ne saurait s’y trouver. Non seulement il existe des erreurs de perception mais nous devons prendre conscience de la subjectivité de notre expérience perceptive. Ce que nous percevons, c’est en nous que nous le percevons. L’expérience du rêve nous le révèle de façon lumineuse, pour peu que nous soyons capables d’y faire attention. Lorsque nous rêvons, nous croyons avoir affaire à un monde extérieur, voir des gens, leur parler, agir… Et lorsque nous nous réveillons, nous réalisons que tout ceci a eu lieu en nous, dans notre esprit. Là encore, on se gardera bien de croire que Descartes voudrait que nous adoptions une sorte de scepticisme permanent. Dans la vie courante, nous croyons que nous ne rêvons pas, et nous faisons comme si les perceptions que nous recevons venaient d’un monde extérieur. Nous avons bien raison d’agir ainsi. Mais nous aurions tort de penser que ce que nous voyons est la réalité. Ce que nous voyons, c’est notre manière de nous représenter une réalité qui, en toute rigueur, est hypothétique. Les choses existent-elles comme je les vois ? Existent-elles tout court, au sens où elles subsisteraient dans un monde spatial et temporel indépendant de ma pensée ? On peut, et on doit, se poser la question. L’erreur ne vient-elle pas justement de ce que nous assimilons trop vite notre vision de la réalité et la réalité elle-même ? Sur la Terre, nous voyons très distinctement le mouvement du soleil dans le ciel. Mais il se pourrait que dans la réalité, ce soit plutôt la Terre qui se déplace, sans que nous nous en rendions immédiatement compte. Descartes va radicaliser cette remise en cause de l’expérience immédiate en faisant l’hypothèse d’un malin génie, sorte d’entité très puissante et mal intentionnée qui serait capable de nous faire croire en l’existence d’un monde extérieur, de notre propre corps, simplement en nous envoyant des représentations qui nous paraissent tellement vraies », que nous acquiesçons à leur suggestion. Cet être imaginaire a une fonction conceptuelle très précise il nous rappelle qu’il y a une différence de principe entre percevoir un monde extérieur et être sûr que ce monde existe. Passer de la pensée je perçois un monde » à la pensée je sais qu’il y a un monde » suppose que l’on ait d’abord fait la preuve que ma pensée peut atteindre la réalité extérieure. Il faudrait montrer que le malin génie n’existe pas. Il faudrait être sûr que notre perception n’est pas uniquement subjective. Mais il reste la raison. La raison est à la base de toutes les affirmations purement logiques. Elle produit aussi les affirmations concernant les nombres et les figures. En effet, il ne s’agit pas ici d’êtres réels », au sens physique du terme. Le mathématicien ne démontre pas un théorème en allant mesurer des objets. Que la somme des angles d’un triangle soit égale à 180 °, ce n’est pas une affirmation qui est fondée sur la mesure des angles d’un grand nombre de triangles. C’est une affirmation qui découle de la définition du triangle selon Euclide. Ici, nous serions enfin arrivés à la certitude. Ici la croyance ne risquerait plus d’être confrontée à la déception. Il y a des évidences rationnelles auxquelles nous avons raison de croire puisqu’il n’y aucune raison d’en douter. Cependant Descartes va trouver un moyen de remettre cette certitude » en question. Ce qui signifie d’abord et avant tout que la raison peut être critique d’elle-même. Que la raison n’est pas un simple fonctionnement, mais une puissance de réflexion qui peut s’interroger elle-même et douter du résultat de ses opérations particulières. La seule chose, d’abord, que cette raison réfléchissante ne peut récuser, c’est elle-même, le je pense » le Cogito » qui est présent dans chaque pensée comme ce qui justement ne se contente pas de recevoir passivement un contenu, mais le pense, c’est-à-dire peut le nier, le remettre en question, refuser d’y croire. Cela ne révèle rien moins que la liberté dans sa dimension la plus fondamentale. Mais dès lors que la réflexion porte sur un contenu dont elle veut assumer la prétention à la vérité, l’évidence rationnelle doit elle-même être fondée. Si je veux être absolument certain que deux plus deux font quatre, même quand je n’éprouve plus dans l’instant la vérité de cette affirmation, alors il faut que je sois sûr de la consistance de ma raison. Et je ne peux assurer sa consistance que si je sais d’où vient ma raison, sa cause ultime. On sait comment Descartes prétend fonder la raison. Si Dieu existe, alors il ne peut être trompeur et il a fait l’homme doté d’une raison qui lui garantit de ne pas se tromper lorsqu’il procède avec ordre et précaution. Or Dieu existe, puisque nous avons une idée de l’être infini, Dieu, que seul l’être infini a pu mettre en notre esprit. Si la raison est une source fiable de connaissances, ce n’est qu’à cette condition que nous puissions la fonder dans la véracité de l’auteur de notre être. Récapitulons donc ce que nous apporte cet examen loin d’être la plus fiable de nos sources de connaissances, la perception est en position subordonnée. Pour croire en notre perception, il faut d’abord croire en l’existence d’un mode extérieur, et pour croire en l’existence d’un monde extérieur, il faut croire en l’existence de Dieu, être infiniment parfait qui nous a créé et ne peut souhaiter nous tromper. Nous avons dit croire », alors que Descartes aurait écrit savoir ». Mais nous entendons ici par croyance le terme général qui englobe toutes les affirmations que nous tenons pour vraies, quel que soit leur degré de certitude. En ce sens, nous pouvons dire que Descartes entend fonder la croyance certaine, le savoir, sur une première certitude apodictique, le cogito, qui lui permet d’aboutir à une seconde croyance certaine, l’existence de Dieu, jusqu’à s’assurer ainsi d’un ensemble de connaissances » fondées. On peut bien sûr ne pas être convaincu par la fondation du savoir proposée Descartes. Les preuves de l’existence de Dieu qu’il expose n’ont pas emporté la conviction de tous ses lecteurs. Mais il n’en reste pas moins qu’il a bien montré que la connaissance du monde extérieur supposait des concepts et un travail intellectuel qui n’étaient pas directement produits par la vision » de ce monde. La perception n’atteint une valeur objective que par son inscription dans un cadre rationnel. C’est parce que nous pensons ce que nous voyons que nous pouvons légitimement y croire. La perception seulement passive ne serait que subjective. Elle ne commence à recevoir un contenu objectif que parce que la raison la structure par ses concepts. Comme le montre Descartes dans sa célèbre analyse d’un morceau de cire deuxième méditation, c’est notre entendement » qui fait que nous voyons le même objet en dépit des changements des sensations. Et c’est le secret de la science moderne que Descartes a contribué à construire que d’appliquer systématiquement des concepts rationnels, au sens où ils peuvent se prêter à une mesure et donc à une mathématisation, à l’expérience. De cette façon on ne se contente pas de percevoir, mais on entend parvenir à connaître, au sens objectif du terme. Une perception isolée n’aurait guère de sens si on ne pouvait la rattacher à d’autres, la comprendre comme le moment d’une objectivité que notre raison essaie de construire, notamment en soumettant au test de l’expérimentation les conséquences tirées de ses hypothèses. Ainsi lorsque Torricelli parvient à peser l’air pour la première fois, il dépasse ce qui est directement vu pour atteindre une réalité qui n’était pas immédiatement évidente. Est-ce à dire que nous ne pouvons croire que ce que la science nous permet de voir », en ce sens qu’elle nous conduit à accorder notre confiance en des concepts qu’elle peut référer, de façon plus ou moins indirecte, à des observations objectives ? Ce serait oublier le caractère irrémédiablement relatif de l’objectivité scientifique. C’est ce nous rappelle Einstein dans un texte célèbre où il compare le scientifique à un homme essayant de comprendre le mécanisme d’une montre dont il ne pourra jamais ouvrir le boîtier. Le scientifique ne peut se contenter de ce qu’il voit, il invente des concepts pour comprendre ce qu’il observe. Ces concepts doivent être confrontés à l’expérience. Si cette confrontation est réussie, si la théorie qui utilise ces concepts est validée, le scientifique est parvenu à son but. Mais il ne peut éliminer la possibilité que d’autres concepts, porteurs d’une autre théorie, ne puissent expliquer tout aussi bien les phénomènes observés. Pas plus qu’il ne peut être sûr que de nouvelles observations ne vont pas infirmer sa théorie. Par principe, le scientifique ne peut comparer sa théorie à la réalité au sens absolu du terme. Il ne peut la comparer qu’à ce qu’il observe. Et ce qu’il observe dépend dans une grande mesure de la théorie qu’il utilise. Si l’on rejette le fondement métaphysique que Descartes entendait donner à la physique, à la connaissance de la réalité extérieure, il ne reste que la confiance limitée que nous pouvons accorder à la démarche scientifique, qui procède par hypothèses et expérimentations. Alors, ne faut-il croire que ce que nous voyons ? La réponse est résolument négative. Nous ne pouvons nous limiter à notre perception si nous voulons tenir pour vraies certaines affirmations. Et nous avons vu que pour les besoins de notre vie pratique, pour nous en tenir à ce qui est le moins discutable, nous ne pouvions faire autrement que de d’accorder une certaine confiance à des affirmations qu’aucune expérience directe ne vient corroborer. Certes, il faut garder un esprit critique et bien distinguer entre les diverses affirmations que nous sommes portés à tenir pour vraies, à croire. Il y a celles qui sont vérifiées, ou vérifiables, dans le sens où elles peuvent être confrontées à une expérience objective. Il y a celles qui sont simplement plausibles, parce qu’elles ne s’opposent à aucune observation objective. Et il y a celles qui demanderaient une plus grande investigation, car elles ne rentrent pas dans le cadre des affirmations vérifiées, tout en étant difficilement référables à une expérimentation. Cet esprit critique doit nous servir à remettre en question nos croyances, nos convictions, et même nos certitudes. La perception sensible, cette expérience directe et vécue qui a certes la force irrécusable de la présence n’a pas pour autant le privilège de la vérité et elle n’est même pas le critère indispensable de celle-ci. Nous avons besoin de croire au-delà de ce que nous voyons, et nous avons le devoir de douter, si nous cherchons la vérité, de ce qui nous apparaît comme le plus évident. Published by Clavier - dans La vérité sFDoYs.